Apres deux jours sur Huahine je quitte l'ile sauvage et repars pour l'aeroport a pied. Cette fois personne ne s'arrete mais le matin est frais et en 45 minutes j'y suis. En dix-sept minutes nous arrivons au dessus de Bora, certainement l'ile de Polynesie la plus celebre apres Tahiti, mais surtout la plus visitee. L'arrivee au dessus du lagon maontre des couleurs splendides : tous les tons de bleu doivent etre sur cette palette. Meme Picasso dans sa periode la plus bleu n'a pas du en utiliser autant. Je prends un truck en direction de la pointe Matira ou je dois aller a la pension Rosine Masson, une des rares qui offre des dortoirs. Le truck est deja plus de trois fois plus cher qu'a Tahiti pour huit kilometres, bon, c'est Bora... 
La route suit la cote et on peut voir un grand nombre d'hotel tout le long et sur les motus dans le lagon. Des paillotes sur pilotis aux grands complexes hoteliers. C'est l'effet de la loi je ne sais plus quoi qui permet de defiscaliser pour les grands ensembles, du coup plutot que d'avoir un petit hotel plein les groupes construisent de gros trucs qu'ils en remplissent qu'a 20% ou 30%. Ils sont encore gagnant mais le paysage en prend un coup. Et moi je n'aime pas trop ca. Le prix du dortoir est aussi assez eleve : plus du double de celui de Huahine mais c'est un des moins chers que je connaisse. C'est ca aussi de ne pas avoir pris de guide. Par contre c'est tres bien. La maison est juste au bord de la plage, le dortoir en compte que quatre lits et les pieces communes sont agreables. 
Et surtout j'ai une super vue depuis mon lit quad je regarde par la fenetre du salon. Je vais faire un tour pour trouver un restaurant pour manger mais les tarifs rivalisent avec ceux de France et meme plus. J'ai un peu le sentiment que les touristes sont pris pour des vaches a lait. Au debut je partage la chambre avec Yuri, un italien qui fait le tour des iles pour plonger et Tatiana, une bresilienne qui fait le tour des iles pour je ne sais pas trop quoi vu qu'elle ne parle pas trop. L'apres midi je vais faire un tour a Vaitape, la ville principale de Bora pour faire quelques courses. Je fais du stop tout en marchant le long de la route. Je n'aime pas trop faire du stop, j'en ai jamais trop fait d'ailleurs. Des policiers s'arretent et m'amene jusqu'a bon port. Pendant le trajet je demande au chef avec le nez en chou fleur pourquoi la vie est si chere a Bora. 
Il me sort une theorie basee sur la distance et le grand nombre d'intermediaires qui fait beaucoup sourire son collegue au volant. Le bateau de la poste est hors de l'eau. Je visite aussi un magasin qui vend soit disant les perles les plus rares. C'est vrai qu'elles sont belles leurs perles mais je n'ose meme pas demander le prix. Il faudra quand meme que j'en achete une. Je passe 10 minutes sur internet pour regarder mes messages. 14 euros de l'heure! La dame quime ramene en stop me demande si ca ne me derange pas si elle passe d'abord par la maternelle chercher son fils. Euh...En fin d'apres midi je vais voir le coucher de soleil. C'est le rendez-vous de tous les couples d'amoureux. Beaucoup ont des alliances toutes brillantes, c'est encore la destination revee pour un voyage de noce. Beaucoup d'italiens aussi sur Bora. 
Le soir en cuisinant je fais la connaissance de Yann et Francois. Un couple de parisiens venus passes quelques jours au soleil. Ils sont tres sympathiques et marrants. Un peu degoutes aussi par Bora, son trop plein de tourisme et son manque de cachet. Ils ont fait un tour sur le lagon qu'ils me conseillent mais je ne suis motive pour rien ici. Le lendemain je passe meme ma matinee a ne rien faire d'autre que de regarder les photos du Perou. La-bas ils ont reussi a developper le tourisme et a garder une ame, des traditions et une authenticite. Ici tout est bouffe par le tourisme, je ne suis pas a l'aise. Je joue aussi un peu avec Blanche, le petit chat de la maison. Heureusement dans le lagon depuis la plage je peux voir les poissons qui papillonnent autour des patates dans moins d'un metre d'eau. Je trouve meme une tres belle porcelaine mais elle est habitee.
Vous l'aurez compris je ne me suis pas regale a Bora et du coup je n'ai rien fait. Heureusement il y a eu Maupiti : une petite ile a laquelle on accede grace a un trajet en bateau de deux heures environ. Ca secoue un peu, d'ailleurs le Maupiti Express a ete rebaptise le Vomiti Express. J'y vais en compagnie de Diane qui a remplace Yuri et de Yann et Francois qui vont y passer deux ou trois jours. Juste avant d'arriver nous avons la chance de voir des baleines. Le capitaine du bateau ralenti et manoeuvre pour nous permettre de les voir. A un momentla baleine passe meme sous le bateau et on peut voir le blanc de ses nageoires luire sous l'eau claire. Et pour parfaire le spectacle on a meme droit a un saut juste a cote. J'ai juste le temps de tendre le 
bras dans sa direction et d'appuyer deux fois sur le declencheur. Bingo! J'ai la baleine hors de l'eau mais je garde la photo pour mon retour, je vous mets juste l'ecume qui a suivi. Diane est pharmacienne et elle effectue des remplacements sur la Nouvelle Caledonie, et elle en a fait un sur Huahine. Une de ses collegues lui a parle de sa cousine sur Maupiti. Je me joins a elles pour visiter ce petit bout de rocher. Le mari de Tere ( nom de la cousine si je me souviens bien ) part a la peche au Mahi Mahi ( prononcer Mehi Mehi ) la dorade coryphene. La peche au mahi mahi est tres spectaculaire parce que le pecheur est installe a l'avant de son bateau d'ou il le dirige et suit les dorades qui zigzaguent a la surface. Le piltote le suit et tente d'harponner le poisson. Il parait que ca secoue bien. 
Je l'aide un peu a preparer son bateau, je serai bien alle avec lui et il m'aurait recu volontiers mais il rentre vers 17h et le bateau retourne a 16h. Tant pis mais ca m'aurait vraiment plu. Du coup nous faisons un petit tour avec Tere qui nous mene pique niquer a la plage. Avec Diane nous traversons le lagon a pied avec de l'eau a peine a mi-cuisse pendant une demi heure. Nous faisons un tour sur le motu et revenons vers Tere qui finit de nous faire faire le tour des neuf kilometres de l'ile. Du coup je ne suis pas monte au sommet de l'ile pour en apprecier la vue comme me l'avait conseille Christian. Tere est rigolote, elle loue une vingtaine de velos aux touristes qui descendent du bateau. Un peu avant l'heure du depart elle fait le tour de l'ile 
pour regarder s'il n'y a pas de retardataires ou de gens qui soient sortis de la route dans la descente. Ce qui arrive quelques fois vu que pour freiner sur ces velos il faut pedaler en arriere et peu de gens y sont accoutumes.
La route suit la cote et on peut voir un grand nombre d'hotel tout le long et sur les motus dans le lagon. Des paillotes sur pilotis aux grands complexes hoteliers. C'est l'effet de la loi je ne sais plus quoi qui permet de defiscaliser pour les grands ensembles, du coup plutot que d'avoir un petit hotel plein les groupes construisent de gros trucs qu'ils en remplissent qu'a 20% ou 30%. Ils sont encore gagnant mais le paysage en prend un coup. Et moi je n'aime pas trop ca. Le prix du dortoir est aussi assez eleve : plus du double de celui de Huahine mais c'est un des moins chers que je connaisse. C'est ca aussi de ne pas avoir pris de guide. Par contre c'est tres bien. La maison est juste au bord de la plage, le dortoir en compte que quatre lits et les pieces communes sont agreables. 
Et surtout j'ai une super vue depuis mon lit quad je regarde par la fenetre du salon. Je vais faire un tour pour trouver un restaurant pour manger mais les tarifs rivalisent avec ceux de France et meme plus. J'ai un peu le sentiment que les touristes sont pris pour des vaches a lait. Au debut je partage la chambre avec Yuri, un italien qui fait le tour des iles pour plonger et Tatiana, une bresilienne qui fait le tour des iles pour je ne sais pas trop quoi vu qu'elle ne parle pas trop. L'apres midi je vais faire un tour a Vaitape, la ville principale de Bora pour faire quelques courses. Je fais du stop tout en marchant le long de la route. Je n'aime pas trop faire du stop, j'en ai jamais trop fait d'ailleurs. Des policiers s'arretent et m'amene jusqu'a bon port. Pendant le trajet je demande au chef avec le nez en chou fleur pourquoi la vie est si chere a Bora. 
Il me sort une theorie basee sur la distance et le grand nombre d'intermediaires qui fait beaucoup sourire son collegue au volant. Le bateau de la poste est hors de l'eau. Je visite aussi un magasin qui vend soit disant les perles les plus rares. C'est vrai qu'elles sont belles leurs perles mais je n'ose meme pas demander le prix. Il faudra quand meme que j'en achete une. Je passe 10 minutes sur internet pour regarder mes messages. 14 euros de l'heure! La dame quime ramene en stop me demande si ca ne me derange pas si elle passe d'abord par la maternelle chercher son fils. Euh...En fin d'apres midi je vais voir le coucher de soleil. C'est le rendez-vous de tous les couples d'amoureux. Beaucoup ont des alliances toutes brillantes, c'est encore la destination revee pour un voyage de noce. Beaucoup d'italiens aussi sur Bora. 
Le soir en cuisinant je fais la connaissance de Yann et Francois. Un couple de parisiens venus passes quelques jours au soleil. Ils sont tres sympathiques et marrants. Un peu degoutes aussi par Bora, son trop plein de tourisme et son manque de cachet. Ils ont fait un tour sur le lagon qu'ils me conseillent mais je ne suis motive pour rien ici. Le lendemain je passe meme ma matinee a ne rien faire d'autre que de regarder les photos du Perou. La-bas ils ont reussi a developper le tourisme et a garder une ame, des traditions et une authenticite. Ici tout est bouffe par le tourisme, je ne suis pas a l'aise. Je joue aussi un peu avec Blanche, le petit chat de la maison. Heureusement dans le lagon depuis la plage je peux voir les poissons qui papillonnent autour des patates dans moins d'un metre d'eau. Je trouve meme une tres belle porcelaine mais elle est habitee.
Vous l'aurez compris je ne me suis pas regale a Bora et du coup je n'ai rien fait. Heureusement il y a eu Maupiti : une petite ile a laquelle on accede grace a un trajet en bateau de deux heures environ. Ca secoue un peu, d'ailleurs le Maupiti Express a ete rebaptise le Vomiti Express. J'y vais en compagnie de Diane qui a remplace Yuri et de Yann et Francois qui vont y passer deux ou trois jours. Juste avant d'arriver nous avons la chance de voir des baleines. Le capitaine du bateau ralenti et manoeuvre pour nous permettre de les voir. A un momentla baleine passe meme sous le bateau et on peut voir le blanc de ses nageoires luire sous l'eau claire. Et pour parfaire le spectacle on a meme droit a un saut juste a cote. J'ai juste le temps de tendre le 
bras dans sa direction et d'appuyer deux fois sur le declencheur. Bingo! J'ai la baleine hors de l'eau mais je garde la photo pour mon retour, je vous mets juste l'ecume qui a suivi. Diane est pharmacienne et elle effectue des remplacements sur la Nouvelle Caledonie, et elle en a fait un sur Huahine. Une de ses collegues lui a parle de sa cousine sur Maupiti. Je me joins a elles pour visiter ce petit bout de rocher. Le mari de Tere ( nom de la cousine si je me souviens bien ) part a la peche au Mahi Mahi ( prononcer Mehi Mehi ) la dorade coryphene. La peche au mahi mahi est tres spectaculaire parce que le pecheur est installe a l'avant de son bateau d'ou il le dirige et suit les dorades qui zigzaguent a la surface. Le piltote le suit et tente d'harponner le poisson. Il parait que ca secoue bien. 
Je l'aide un peu a preparer son bateau, je serai bien alle avec lui et il m'aurait recu volontiers mais il rentre vers 17h et le bateau retourne a 16h. Tant pis mais ca m'aurait vraiment plu. Du coup nous faisons un petit tour avec Tere qui nous mene pique niquer a la plage. Avec Diane nous traversons le lagon a pied avec de l'eau a peine a mi-cuisse pendant une demi heure. Nous faisons un tour sur le motu et revenons vers Tere qui finit de nous faire faire le tour des neuf kilometres de l'ile. Du coup je ne suis pas monte au sommet de l'ile pour en apprecier la vue comme me l'avait conseille Christian. Tere est rigolote, elle loue une vingtaine de velos aux touristes qui descendent du bateau. Un peu avant l'heure du depart elle fait le tour de l'ile 
pour regarder s'il n'y a pas de retardataires ou de gens qui soient sortis de la route dans la descente. Ce qui arrive quelques fois vu que pour freiner sur ces velos il faut pedaler en arriere et peu de gens y sont accoutumes. Le soir nous rentrons juste avant le coucher du soleil.
Le lendemain je pars pour Rangiroa. Pendant que j'attends le proprietaire de l'hotel me fait gouter la pomme etoile.
Dans le truck qui m'amene sur le quai je regrette completement de ne pas avoir fait plus de chose sur Bora et de m'etre laisse domine par ma deception du premier jour. Je me promets de ne plus me laisser abattre comme ca. Je ne reviendrai pas dans la plupart des endroits ou je vais cette annee, alors c'est a moi de me bouger.
Voila donc les quelques photos que j'ai fait la bas
Plouf fait la baleine
Tere et ses velos
La passe etroite de Maupiti
le motu
Bora dans le couchant
la pomme etoile
Le faucon maltais toutes voiles dehors
5 commentaires:
Great pictures.
How about making some cash?
Go to:
mmclub2008.blogspot.com
Pas grand chose à rajouter à ces clichés font rêver même s'ils font un peu cliché.
Pour le blog faudra qu'elle repasse la Sarah, le tien est nettement mieux et vachement mieux référencé : c'est le premier sur lequel on tombe !! Faut dire j'y vais souvent plusisuers fois par jour espérant un nouveau message ou un commentaire à lire !!
Thieu
Magnifique paysage, çà donne envie là aussi de voyager.
Au fait Blanche est plutot une belle petite chatte, non ! Pourquoi un petit chat...
Et cette perle tu l'as acheté ?
Allez je reponds a Matthieu,
Un seul tampon en rentrant aux Etats unis, pas en sortant. Pareil au Costa Rica ( c'etait comme ca il y a deux ans? )
Tu l'as trouve le blog de Sarah?
Et au fait frerot c'est bien une petite chatte bien jolie mais pleine de puces.
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