jeudi 11 septembre 2008

Uvita cote Pacifique


Le trajet en bus se fait en partie sous la pluie. Nous arrivons a San Jose vers 14h. Un taxi sympathique nous amene a une agence sure pour loouer une voiture. Il nous dit que les agences a l'interieur de l'aeroport sont plus cheres de 20% parce qu'elles doivent reverser une commission a l'aeroport. Cette agence d'apres lui est sure et prend soin de ses vehicules. Il les appelle depuis son portable pour connaitre les prix. C'est vrai qu'ils ont l'air professionnels, ils nous expliquent tous les points pris en charge par l'assurance et font un etat des lieux de la voiture tres pousse. Pendant que nous remplissons les papiers la foudre tombe juste a cote des locaux dans un bruit d'explosion qui nous fait tous sursauter. La fille qui s'occupe de nous croit qu'un avion vient de s'ecraser ce qui fait bien rire ses collegues. Comme vous l'avez compris un orage vient de s'abattre sur San Jose et c'est sous des trombes d'eau que nous partons, Daniel au volant de notre petit 4*4. Il est plus de 16h et nous comptons faire un bout de route jusqu'a San Isidro del General sur le chemin de la cote pacifique. Nous ne voulons pas faire tout d'une traite demain et surtout pas redormir ici au milieu des maisons fortifiees. Le chauffeur de taxi nous a dit que nous en avions pour 7h environ en tout. Si les costariciens font beaucoup de frais de fer forge pour proteger leurs maisons on ne peut pas dire qu'ils investissent beaucoup dans les panneaux indicatifs et du coup on a du mal a trouver notre route dans la capitale. Plusieurs fois nous sommes obliges de faire demi-tour et finissons par sortir de la ville au bout d'une heure et demi. Il faut dire que c'est l'heure de pointe et que la ville est tres etendue. Apres c'est plus simple, il n'y a qu'une route et il suffit de suivre les camions. Les camions il y en a des tonnes et ca fait enrager encore plus Daniel qui s'etait deja bien agace en ville. Je sais maintenant d'ou vient la manie de raler de Clement quand il n'a pas ce qu'il veut sauf que Clement s'arrete quand son plat arrive. Daniel rale pendant tout la trajet, apres le manque de panneaux, apres les camions, parce qu'il pleut, que la voiture n'a pas de reprise pour doubler, que les autres conducteurs doublent n'importe ou ( ca c'est vrai ils sont un peu fous ), qu'on n'arrivera jamais, qu'on n'a pas fait le bon choix en partant cet apres midi. Enfin pendant presque 4h on l'entend se plaindre, heureusement qu'on a le lectuer de cd et qu'on peut ecouter Superbus, Renaud et le disque pour les enfants que le pere de Clelia ( la colocataire de mon frere ) a sorti. Il est bien ce disque, les chansons sont rigolotes et Clement qui les connais deja toutes par coeur me les avait chante dans le bus pour Cariari. Nous arrivons a San Isidro del General vers 20h. Apres avoir du faire marche arriere deux ou trois fois parce que nous avions pris des sens interdit ( en Amerique du sud les rues sont souvent en sens unique ) nous trouvons finalement l'hotel que nous avons repere dans le guide. La ville est calme mais la place semble assez vivante. Daniel aime bien, il est devenu tout sourire. Nous avons quand meme un peu d emal a trouver un endroit pour manger qui convienne a tout le monde. De retour nous achetons des "moumoutes" : des fruits un peu comme les litchis avec une ecorce rouge pourvue de filaments. Le nom que nous a dit le marchand ressemblait a moumouta donc on les a surnommes les moumoutes. J'ai appris plus tard a Tahiti que ce sont en fait des ramboutans ( aaah c'est ca les ramboutans!!! ). Nous avons la tele dans la chambre, on regarde "pirates des caraibes" en espagnol de toute facon les enfants connaissent par coeur. Le lendemain nous nous levons vers 6h30, prenons le petit dejeuner dans un cafe et la route vers 8h15. En fait au bout d'une heure et quart nous sommes arrives a Uvita. L'hotel que Daniel avait repere pendant les preparatifs est malheureusement complet, c'est dommage parce qu'il avait l'air vraiment agreable. Le proprietaire nous propose d'aller voir plus haut d'autres cabinas. Et la c'est peut etre mieux, nous sommes dans la foret, dans une clairiere, une petite maison avec un etage rien que pour nous. Les parents en bas et les enfants en haut. J'ai encore le petit lit mais c'est normal. A l'etage nous avons meme un petit balcon avec une table pour manger. On devrait etre bien la malgre la chaleur, mais Daniel est content c'est l'essentiel. Nous allons faire un tour sur la plage, sur la berge d'un ruisseau qui vient se jeter dans la mer les garcons decouvrent une raie echouee, elle est vivante et Daniel la remet a la mer, elle repart. Dans un arbre un lezard nous montre la belle colerette qu'il deploie sous sa gorgr. Le midi nous mangeons dans une sorte de cafeteria au bord de la route. L'apres midi apres un bain dans le Pacifique il se met a pleuvoir vers 16h. Nous prenons la douche. Je passe apres les garcons et pendant que je me seche je sens quelque chose qui me monte sur le pied, je regarde, un scorpion! D'un fouet du pied je l'ejecte contre le mur. Il est assez gros, totalement deplie il est grand comme ma main soit plus de 15cm. Avec un verre et une feuille de papier je le sors et le relache dans la nature. Pour passer le temps nous faisons un Monopoly avec Remy et Daniel tout en mangeant des moumoutes. J'ai bien perdu la main a ce jeu et je suis victime de la ferocite des jeunes loups de l'immobilier d'aujourd'hui. Le soir nous retournons dans le meme restaurant vu que c'est le seul qui semble ouvert a proximite de notre cabina.

Le lendemain je suis reveille vers 5h45, dehors les oiseaux se reveillent et je decide d'aller faire un tour pour voir si j'apercois els toucans qui d'apres le proprietaire passent parfois dans le coin. Je ne vois rien mais suis rapelle a la chambre par mes boyaux. Je ne sais pas si c'est la cafeteria mais il y a quelque chose qui ne m'a pas reussi.



Nous allons a la mer pour essayer de voir les poissons. Malheureusement avec la saison des pluies les rivieres charrient beaucoup plus d'alluvions et la visibilite est vraiment mauvaise, il faut vraiment s'eloigner de la plage pour y voir un peu. Oui Matthieu j'ai pris un flotteur pour me rassurer la ou je n'ai pas pied! Pour ceux qui ne le sauraient pas je ne suis pas un grand nageur et quand je n'ai pas pied je ne suis pas tranquille dans l'eau mais il me suffit d'un flotteur pour me soutenir un peu ou des palmes et ca va tout de suite mieux. Il y a deux ans j'allais chercher dans les bois laisses pas la maree un bout de tronc comme flotteur, cette fois j'ai trouve un petit bidon avec son bouchon. Super. Mais les fonds ne sont pas terribles. Nous cherchons dans les mares laissees par la maree et trouvons beaucoup de gobies et des ophiures par dizaines qui se cachent sous les rochers. Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est qu'un ophiure, c'est un animal marin de la meme classe que les oursins mais qui ne lui ressemble pas du tout, ce serait plutot une etoile de mer avec de tres longs bras fins, poilus et tres mobiles. A midi nous pique niquons sur le petit balcon. Une petite sieste pour ceux qui en ont envie et nous allons faire une balade vers une cascade. Arrives la bas il fait meilleur et nous profitons un peu de la fraicheur. Au retour le proprietaire des lieux nous attend. C'est un americain venu se mettre au vert au Costa Rica mais qui n'a pas perdu le sens des affaires et fait payer un droit a ceux qui vont a sa cascade. Pour les enfants c'est gratuit, sympathique. Il aurait pu nous dire bonjour avant de nous dire le prix quand meme. Sur le chemin du retour nous avons failli marrier Clement : une petite fille ( tres mignonne en plus ) l'a regarde passe pendant que son pere reparait la voiture. Je crois qu'elle n'a meme pas vu que nous etions avec Clement, elle n'avait d'yeux que pour lui. J'ai essaye de caser les garcons avec les jolies filles qu'on croisait mais si ca continue ils vont finir comme leur tonton. Le soir nous arrivons juste a temps pour le coucher du soleil sur l'ocean Pacifique, les petits emportes par tant d'emotion devant ce spectacle grandiose jouent dans l'eau.
Le lendemain est un jour de route, nous quittons Uvita pour nous rapprocher de Liberia et pourquoi pas y arriver.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Vu ta description ça n'a pas l'air ragoûtant des ramboutans !!
Je tire mon chapeau à Daniel pour vous avoir conduit sans encombre dans la jungle urbaine de SJ !!
Un bidon plastique c'est quand même moins écolo et poétique qu'un bois flotté qui a peut être traversé le pacifique avant de s'échouer et de t'attendre sur cette plage pendant peut être des années !!
Bonne continuation !!
Thieu

Anonyme a dit…

Et ben ! Un scorpion de 15 cm (tu n'avais que ta main comme élément de comparaison ?) Tu l'as échappé belle !

Heureusement que la raie n'était pas venimeuse, tu sais que le célèbre explorateur Steve Irwin est mort, piqué par une raie pastenague à points bleus !

Fais attention quand même, on a envie de voir la suite du reportage nous !

Anonyme a dit…

le lézard est un Anolis..... en passant.... :o)

Anonyme a dit…

... et le scorpion du genre Centruroides selon toute vraissemblance, piqûre assez douloureuse !!

Thieu