












Le dernier de la trilogie et qui va certainement amener des commentaires sur son nom c'est le kakapo.




Le dimanche matin je pars vers 8h30 dans les rues presque désertes de Dunedin direction la péninsule d’Otago, avec mon casque sur la tête. Le loueur m’a bien prévenu de porter le casque au risque de prendre une amende de 150 dollars. Heureusement d’ailleurs que les rues sont désertes ça me permet de me familiariser avec la conduite à gauche. C’est pas que ça soit très compliqué mais c’est au moment de tourner qu’il faut faire attention de ne pas se retrouver à contresens.
Assez vite je sors de la ville et roule sur la route qui longe la baie. Il fait très beau aujourd’hui et le vent est très léger ce qui dérange à peine par contre il fait un peu frais au début. La route est quasiment plate. Je croise les participants d’une course à pied. Sur le bord de la route une brebis et son agneau posent pour la photo. C’est un peu cliché mais si je ne vous avais pas fait de photo de mouton vous me l’auriez demandé. Bien sûr qui dit mouton dit verts pâturages tondus de près. Mais ce vert est trop beau pour être vrai et d’après ce que j’ai vu au bord des routes je les soupçonne de planter de l’herbe spéciale pour l’élevage. J’en aurai confirmation quelques jours plus tard avec une pub ventant une marque d’herbe. Donc les collines vertes de Nouvelle-Zélande sont une imposture, c’est tout artificiel. On fait ça en France aussi ? Le dernier kilomètre avant d’arriver au bout de la péninsule et au centre de conservation des albatros est une belle montée bien raide. Heureusement un beau point de vue à mi parcours permet de faire une pause pour les photos. Au dessous on peut voir les ombres noires des otaries glisser sous l’eau et ressortir de temps en temps pour respirer. La pointe de la péninsule se termine par une belle falaise, lieu de nidification de cormorans et mouettes.
Au pied des falaises les longues chevelures de kelp semblent bercées par le ressac. Les albatros sont au dessus et font leur nid au milieu des touffes d’herbes. La péninsule d’Otago est le seul endroit « continental » du monde où les albatros royaux ( je crois bien que c’était des royaux ) viennent nicher, sinon ils font ça plus sur de petites îles isolées. Une quarantaine de couple vient nicher ici et c’est en progression.
Malheureusement la femme de l’accueil me dit que les adultes sont partis en mer chercher la nourriture pour leurs rejetons et qu’on n’a pas trop de chance de les voir vu qu’ils ne reveinnent que tous les deux ou trois jours. Vu que les poussins doivent être blottis au fond de leur nid et qu’on ne peut observer l’aire de nidification que d’assez loin je n’y vais pas. Je profite quand même de la petite galerie qui explique le mode de vie de ces animaux. Les albatros peuvent vivre jusqu’à une soixantaine d’années et vivent en couple fidèle. Ils élèvent un petit par an ou tout les deux ans. Quand le rejeton est assez grand il s’envole pour le large pour une période de trois ans pendant laquelle il ne se pose presque pas sur terre. Au bout de ce temps il revient à terre pour rencontrer sa partenaire et se reproduire à son tour. Comme beaucoup d’oiseaux marins les albatros sont victimes d’accidents causés par l’homme c
omme les filets dérivants et les lignes d’hameçons pouvant atteindre 100 km. Les albatros voient des poissons dans l’eau pris dans des filets ou à un hameçon, ils l’attrapent sans se douter du danger et sont à leur tour pris au piège. Il faut reconnaître qu’ils ne sont pas malins aussi mais ça fait du boulot pour les protecteurs de la nature. Matthieu corrigera mes erreurs et développera le sujet s’il veut. Je mange à une petite table sous l’œil intéressé de deux mouettes à pattes et bec rouges ( dont je ne sais pas le nom ) qui chassent toutes celles qui voudraient s’approcher de « leur » touriste. Je les trouve élégantes ces mouettes elles ont une certaine classe. En repartant il y a trois otaries qui se chamaillent sur une plage au dessous et c’est le moment qu
e mes piles choisissent pour me lâcher et j’ai oublié l’autre jeu sur le chargeur ( tiens ça me rappelle quelque chose ). J’arrive à prendre quelques photos tout de même. Le retour se fait un peu plus rapidement mais le vent s’est un peu levé et, s’il me pousse une partie du parcours, arrivé en ville il est contre moi et ça me crève bien. Je vais voir le i-site pour réserver mon bus pour Te Anau mais la fille me dit qu’elle devra me prendre une commission et que le mieux est d’appeler le bureau de l’agence. Bizarre cette commission on ne me l’avait jamais demandée avant. Le bus part en début d’après midi j’irai demain matin directement au bureau et j’en profiterai pour régler se problème de code. Mieux vaut tard que jamais. Je passe un bon moment sur internet et discute un peu avec Juan Pablo. Ca faisait longtemps que je n’avais pas eu de nouvelle de la famille chilienne. Ils viennent d’avoir une voiture, Ivana a eu une promotion, Camila est toujours aussi forte à l’école et Juan Ignacio est un super héros. Le soir je retourne au bar restaurant où j’ai regardé le match la veille. J’ai bien le droit à une récompense après mes efforts. Je mange trois brochettes de fruits de mer apportées sur une pierre chaude qui me permet de les faire cuire à mon goût. Un verre d’un autre chardonnay ( un peu moins bon ) pour accompagner tout ça, on va dire que je me suis mis à picoler.
A la télé je vois la fin d’un match d’un rugby un peu bizarre. Tout ce que j’ai pu comprendre c’est que ça se joue à treize et que quand un mec est plaqué le jeu s’arrête et le gars plaqué repart aussitôt avec le ballon. Il n’y a pas de regroupement au sol ce qui fait que le jeu va super vite. A l’ultime instant l’équipe favorite des clients inscrit un essai qui leur permet de gagner le match et se qualifier pour les demi finale de ce football, puisque c’est comme ça que ça s’appelle. Je rappelle qu’ici le football comme on le connaît s’appelle le soccer.

J'ai un doute sur la sincérité de ce qui est écrit sur le tapis.
3 commentaires:
J'adore ce genre de nain de jardin.
Bonne continuation frerot
J'essayerai à l'occase de t'identifier ces piafs. Mais depuis la maison, là (à mon nouveau travail) j'ose pas trop aller sur le net pour le moment. J'ai juste mis dans les favoris ton blog et ma boite mail !!
Dunedin, dong !!
@+
Thieu
il me semble que tu as abusé du Chardonnay dans le début du texte.. il y a des bouts de phrases qui se baladent un peu au hasard...
Ca ne te fait pas bizarre d'avoir des nouvelles de copains chiliens en nouvelle-zélande et de le raconter à des français ?
Pour le rugby à 13, tu es sûr que c'est le mec plaqué qui repart avec le ballon ? c'est pas le plaqueur ?
En tout cas profite bien.... c'est pas dans le coin l'île aux pins ?
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