samedi 29 novembre 2008

Vang Vieng, paradis perdu?

Le bus est plein, les passagers sur les sieges et les bagages dans les allees. Pendant pres de deux heures la route reste dans la plaine puis amorce la partie plus montagneuse et tortueuse. Mais le chauffeur n'en a cure et de la meme maniere qu'il traversait les villages a toute vitesse il prend les virages sans trop ralentir, la clope au bec. Avec le soleil qui descend la lumiere devient superbe sur les collines. Nous traversons un village au bord d'un lac. Quelques barques sont amarees au bord, un homme propulse la sienne a la force des bras. Les enfants jouent pres des maisons sur pilotis. Nous arrivons en vue des pics de calcaires qui dominent la plaine de Vang Vieng. Le soleil se couche. A premiere vue Vang Vieng a chosi le cote obscur de la force en developpant le tourisme a outrance. La rue principale n'est bordee que par des hotels, guesthouses et restaurants qui diffusent des films ou des series tele sur des ecrans places au fond des salles. Je m'installe, prends une douche pour me debarrasser de la poussiere du bus puis vais manger. Un restaurant juste a cote passe le dernier James Bond, je m'installe. Le poulet au miel avec frites et baguette n'est pas mauvais du tout, par contre le James Bond je ne l'ai pas trouve genial. Le lendemain je dejeune a une patisserie qui fait des viennoiseries plutot bonnes. Ca ne me dit pas trop de manger des oeufs au bacon et encore moins d'accompagner les serveuses avec des nouilles epicees de bon matin. Dans beaucoup de restaurants les series passent deja sous les yeux des touristes hypnotises assis devant les tables basses. Dans la patisserie CNN passe en boucle les premieres images de prises d'otages a Bombay. Je vais vers la riviere pour voir a quoi elle ressemble. Etonne, j'y decouvre des poissons ressemblant comme deux gouttes d'eau au Tylorus attrape a Tanna, ils sont plus petits et avec une tache rouge a l'arriere de la tete mais ce sont presque les memes. Il doit exister une espece d'eau douce, il faudrait que les emebres du comite scientifique investiguent la dessus s'ils ont le temps ( Julien puisque tu ne l'a pas lu, a Tanna il s'agissait de Tylorus crocodilus crocodilus ). Quelques libellules rouges et violettes sont posees sur les herbes le long de la berge. Je retourne chercher un sandwich en ville et traverse le pont de bois pour essayer d'aller trouver un chemin qui mene aux grottes dans les pains de sucre. Les rizieres ont ete moissonnees depuis quelques temps, ce devait etre beau avec les tiges dorees mais maintenant au moins on peut marcher un peu ou on veut. Meme si les petites digues sont les plus pratiques pour se deplacer. Je ne trouve pas le moyen de m'approcher de la colline qui me fait face, une riviere plus ou moins profonde en empeche l'acces. Je pourrais bien enlever mes chaussures et traverser a guet mais je demanderai une carte demain et j'y reviendrai. Pour le moment je profite du calme du bord de l'eau ou je trouve un piege a poisson long et conique que les paysans mettent dans les passages d'eau. Depuis le village monte le son de la musique de certains bars. Les habitants ont du voir leur patelin bien changer en quelques annees. Etant donne que les mammiferes et les oiseaux ne se montrent pas je me rabat sur les papillons et autres insectes qui peuplent les champs. Il y a meme des femelles de coleopteres charognards qui devorent un cadavre de je ne sais trop quoi pendant que les males s'occupent de perpetuer l'espece. Dans les trous d'eau au milieu des champs des enfants plongent pour attrapper les quelques petits poissons qui y subsistent. D'autres creuses dans les digues a la recherche de je ne sais trop quoi. Les vaches paissent dans les rizieres qui leur sont enfin ouvertes. De retour j'asiste a l'arrivee des jeunes touristes qui viennent de descendre une partie de la riviere sur des chambres a air de camion. C'est un peu le truc de Vang Vieng, la riviere est calme et il suffit de se laisser couler le long du courant mais apparemment ca a un gros succes aupres des jeunes essentiellement americains qui peuplent le village. Ce que je n'aime pas trop chez eux c'est qu'ils oublient assez vite ce qui est marque sur les murs des hotels. A savoir qu'il n'est pas tres bien vu de se ballader a moitie a poil et de parler fort. Et bien sur apres tant "d'emotions" aquatiques il est difficile de tenir un yankee qui ne peut s'empecher de crier son bonheur torse nu. C'est peut etre aussi le moyen de se rechauffer parce que le soir il ne fait pas tres chaud et beaucoup tremblent de froid. Je rentre au village et penetre dans les petites rues, celles hors du quartier touristiques qui gardent encore un peu d'authenticite. Le vendeur du magasin ou j'achete un paquet de biscuit retourne vite dans l'arriere court ou ses amis l'attendent pour continuer la partie de petanque. Au detour d'une rue je tombe sur une vue de la vallee dans laquelle le soleil, disque rouge, descend se coucher. D'autres personnes declenchent leur appareil photo. Ce soir je n'ai pas envie d'aller voir un film alors je remonte un peu ma rue, vers la ou c'est calme et pas trop eclaire. Je rentre dans un restaurant a tables de plastiques et sol de beton. Je commande du calmar grille. Au milieu de la table il y a un grand trou carre tout brule autour. En fait la serveuse m'apporte comme aux autres tables un creuset avec des braises surmonte d'une sorte de chapeau a bords recourbes en aluminium. En fait c'est moi qui doit me faire cuire mon calmar qui arrive frais decoupe dans une assiette. Une corbeille contient des herbes, du chou feuille, un oeuf et des nouilles de riz et pour completer la panoplie une bouilloire d'eau chaude. Je demande a la serveuse de m'expliquer comment ca marche son bazar. En fait c'est un barbecue saysuki, l'eau se verse dans les bords recourbes du chapeau et on y plonge les herbes, les nouilles et on y casse l'oeuf pour faire la soupe. Sur le dessus du chapeau on fait griller les morceaux de calmar apres avoir un peu graisse la surface avec du gras de porc. C'est marrant comme principe, je ne sais pas trop ce que sont ces herbes mais ca n'est pas mauvais non plus. J'avais apercu ce genre de truc avant mais n'avais pas compris ce que c'etait. Il faudrait juste qu'ils aient des tables autres qu'en formica pour eviter les odeurs de plastique brule et faire plus presentable. Pendant que je mange j'entends crier un type qui approche du restaurant. Il est torse et pieds nus. Il vient surement de marcher sur un gravier, c'est bien fait pour lui. Il avance vers la cuisine, il a l'air ivre. Il s'adresse au patron mais celui-ci ne parle pas anglais. Le jeune un peu hebete explique qu'il faisait du tubbing et qu'il a ete oublie et que cela fait deux ou trois heures qu'il marche. Etrange son histoire. Mais le patron n'y comprend rien et me regarde interrogateur. Je demande donc ce qu'il se passe et le jeune homme s'approche de moi en titubant le regard dans le vague. Il me demande ou on est ici, je lui dis qu'on est a Vang Vieng, il sait ca mais il veut savoir ou exactement. Il ne se rappelle plus le nom de son hotel mais quand je lui dis que le centre n'est qu'a deux cent metres il reprend son chemin. C'est a ce moment que je vois qu'il a un enorme hematome sur le flanc droit. Sur le moment je me dis qu'il a du abuser de la biere avant sa descente et qu'en faisant l'imbecile il a tape contre un rocher et qu'effectivement il a ete oublie par ses amis. Ce n'est qu'apres un moment que je me dis que si ca se trouve il a ete heurte par une voiture sur le chemin du retour et qu'il n'est pas ivre mais desoriente. Je m'en veux un peu de ne pas m'etre plus inquiete de son sort d'autant que son ecchymose n'etait pas tres jolie a voir. Plus loin je demande a la dame a qui j'achete mon dessert si elle a vu passer un gars un peu bizarre en short. Je ne comprends pas bien sa reponse et de toute facon les gars bizarres en short elle en voit tous les jours. J'espere que ca n'est pas trop grave pour lui.
Le matin suivant je demande une carte du coin au jeune de l'hotel. Je n'avais pas traverse le bon pont il fallait aller plus bas sur la riviere et prendre le pont permanent, celui qui est payant en fonction du moyen de locomotion. Meme les pietons paient leur contribution. L'acces a la grotte est aussi payant. Normal, il faut bien que les locaux profitent de leur bien. La karstification ici doit fonctionner plein pot en raison des pluies. La karstification c'est le creusement du calcaire par ecoulement des eaux de pluies qui le font "fondre" et donc creent des grottes et autres sculptures de la roche. J'ai appris ce mot a la fac il faut bien que je le replace. En tout cas ca ferait de bien beaux coins pour escalader. Il y a bien une petite agence qui fait des sorties escalades, le niveau va de 5a a 6b environ, mais il y a un potentiel incroyable si les sites ne sont pas tous sacres. Les parois de la grotte sont presque blanches, comme recouvertes de chaux. Les coulees de calcite orangee ressortent beucoup plus de ce fait dans la lumiere de ma frontale. Les traces de main des touristes aussi. C'est peut-etre encore une manque de respect de ce lieu qui est peut-etre sacre pour les locaux mais il faut reconnaitre que ca a du style tout de meme. Et du coup il me vient une reflexion : pourquoi est-ce qu'on a attribue les empreintes de mains et les gravures rupestres a des actes religieux ou sacres? Pourquoi est-ce que ce ne serait pas un groupe de jeune touristes prehistoriques qui se serait amuse a poser leurs mains sur les murs et faire des dessins apres avoir un peu abuse de la biere de l'epoque? Il faut toujours qu'on cherche une reponse religieuse ou sacree a ce dont on n'est pas sur ou qu'on ne peut pas expliquer. J'imagine que les archeologues doivent avoir de bonnes raisons de penser ca mais on peut s'interroger quand meme. De la sortie de la grotte un peu en hauteur dans la falaise on a une superbe vue sur la vallee. Qu'est ce que ce doit etre 300m plus haut! Le chemin continue vers d'autres grottes. Sur la gauche un chemin part vers d'autres falaises, au sol le panneau indiquant les falaises des abeilles est couche et retourne. Je m'y engage tout de meme. Je passe entre des plantations cloturees d'ananas et autres arbres. Je m'arrete au bord pour manger et regarder des petits oiseaux qui jouent a cache cache avec moi. En me rapprochant des falaises j'entends un coup de feu. Ce doit etre un chasseur, c'est pour ca que les oiseaux sont plutot mefiants. J'arrive a une ferme, il n'y a personne pour faire payer l'entree. Je continue. Le paysage est magnifique ici avec un petit lac dans lequel se refletent les montagnes alentours et les vaches qui paissent dans les rizieres. Il faut passer un pont de bambou au dessus d'un gros trou d'eau dans lequel on peut se baigner. Un plongeoir est meme amenage en haut de la petite falaise. Je suis tout seul ici. Il ne faudrait pas que le proprietaire qui a couche le panneau ne l'ai fait par lassitude des touristes et ne me trouve ici. Et si c'etait celui qui chasse? Personne ne sait que je suis au mileiu de sa bananeraie et il pourrait tres bien me balancer au fond de son lac sans que personne ne me retrouve jamais. Je me fais un peu des films quelques fois. Ca rajoute du piment au voyage. Je ne rentre pas dans les grottes. C'est bien le piment mais je n'en mange pas. Les grottes ne sont pas amenagees et si je me cassais une jambe je pourrais rester la quelques heures. Avec plus qu'une pomme a manger, ah non! De retour je croise un homme dans la bananeraie, il me salue avec un grand sourire. Je ne finirais pas non plus au fond de l'etang. Les vaches ont bouge depuis tout a l'heure et elles sont sur monn chemin. Je n'aime pas les vaches, je n'arrive pas a lire dans leur regard autre chose que de la peur ou de la stupidite. On ne sait jamais comment elles vont reagir. Je les contourne mais en prends quand meme une pour les amoureux des vaches qui me lisent ( papa et Mathilde ). Qu'est-ce que je prends comme danger pour vous. Sur le chemin je croise aussi le chasseur. Je n'y connais rien en arme mais sa carabine ressemble a un AK-47 ( la fameuse Kalachnikov avec le chargeur courbe mais je n'y connais vraiment rien ). Revenu sur le chemin principal je redescends vers le village. Une jeune fille sors d'un champ de cannes a sucre ou elle s'est coupe quelques troncons de cette gouteuse plante. Je lui dit bonnjour et lui sourit. Elle me rend la politesse. Elle s'arrete plus bas pour rendre la machette a une fillette qui habite la maison pres de la route. Quand je passe a son niveau elle se retourne, me tend un morceau de canne, me dit au revoir et par sur son scooter. Je commence a decortiquer la canne pour en manger le coeur juteux quand je suis interpele par quatre hommes sur le bord du chemin. Je les avais vu en passant ce matin, ils etaient deja attables a cet endroit. Ils n'ont pas du bouger. Ils me proposent de partager la Lau Lao, le whisky laotien fait a base de riz. Mais gentiment je refuse et ils n'insistent pas. Un seul parle un peu anglais et nous discutons un peu. Je leur montre les photos que j'ai pour leur expliquer que je travaille dans les vignes. Le fils d'un des hommes nous a rejoint. Il doit avoir quatre ans et mange les grains d'un long haricot qu'il decortique avec un couteau plus long que son bras. Je lui donne mon nouveau stylo et la moitie de mon baton de canne a sucre. Je ne l'aurais pas garde longtemps celui la. Je reste avec eux un petit quart d'heure et repart. Un des hommes m'a propose de me ramener en moto dans un moment mais s'ils sont la depuis ce matin avec leur lau lao il ne doit pas etre trop en forme et puis ils ont les yeux qui brille. Je repars a pied. Le baton de sucre une fois bien pele est un regal, le coeur font litteralement et il ne reste presque pas de fibre. Je croque la dedans comme dans une pomme. Si j'avais su je ne partageais pas avec le petit qui n'avait pas besoin de ca vu les carries qu'il avait. Quand j'arrive pres du village c'est l'heure de sortie des ecoles. Tout plein d'enfant sortent dans les rues, qui sur des velos qui a pieds. C'est impressionnant de voir avec quelle dexterite les jeunes filles arrivent a tenir leur guidon d'une main, leur ombrelle de l'autre et tout ca sur la piste de galets. Quand je pense a l'anglaise qui ce matin ne s'en sortait pas avec son VTT... Depuis le pont je peux voir les pecheuses de crevettes nettoyer leur filet apres une journee de "cueillette". Juste apres le pont ( vous noterez les bombes qui servent de bornes a l'entree du pont ) les villageois s'activent dans leur parcelle de jardin au bord de la riviere. Les parcelles ont l'air toutes petites et ce sont surtout les enfants qui les entretiennent apres leurs cours. J'en croise quelques uns avec un arrosoir a la main pendant que les autres se passionnent pour un match de volley. Le soleil descend sur l'horizon. Je decide d'aller voir le coucher depuis la riziere ce soir. Quand j'y arrive deux taurillons sont en train de se battre. Tete contre tete ils se poussent avec une telle force et tellement de determination que pendant les quatre ou cinq minutes que durent le spectacle je ne pense pas a prendre une photo. Le vainqueur meugle d'une voix roque a qui veut l'entendre que c'est lui le boss, mais quand il se retrouve face a plus gros que lui il fait demi tour et retourne chercher le vaincu. A vaincre sans peril on triomphe sans gloire disait l'autre, ca ne doit pas tenir chez les bovides. Le coucher est plutot pas mal encore une fois. Je retourne dans le quartier occupe pour manger, mais toujours un peu en retrait, pas tres loin de mon hotel. Le lendemain je n'ai pas fait grand chose, juste une petite balade pour dire que j'avais bouge mais pas de grotte. J'ai reserve ma place pour le bus VIP pour Luang Phrabang. Apparemment il n'y a pas de bus local le matin et il y a 9h de route. Le soir je mange au restaurant de la ferme biologique, un gros plat de poulet et legumes bien bons avec du riz blanc et rouge. Un peu d'internet pour voir si j'ai une reponse de l'agence de voyage pour savoir si elle a pu reporter mon retour de quelques semaines. Parce que si je vous l'ai annonce ca n'est pas encore officiel pour le vol. Et justement, une mauvaise nouvelle m'annonce qu'il n'y a pas de place de retour entre fin janvier et le 16 fevrier. Il faut qu'elle regarde en janvier maintenant mais ca m'a un peu casse le moral cette histoire. Et si il n'y avait pas de place et que je doive rentrer le 20 decembre? Il ne me reste alors plus que 17 jours pour visiter Luang Phrabang, le Viet Nam et le Cambodge et je dois faire sauter le sud de la Thailande. Je me couche un peu contrarie mais avec l'espoir que ce se debloquera pour janvier. D'autant plus qu'il y a quelques problemes en Thailande des protestants bloquent l'aeroport, ca pourrait dissuader quelques personnes de venir en janvier. Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Le lendemain un peu avant l'heure prevu le tuk-tuk vient me chercher et me mene en compagnie d'autres touristes au terminal des bus a l'autre bout de la ville qui est quand meme assez etendue. Je pense qu'ils construisent leurs terminaux a l'exterieur des villes pour faire marcher le commerce des tuk-tuk. Le bus, au depart n'est occupe que par des touristes et apres une dizaine de kilometres nous faisons demi tour pour aller chercher trois retardataires. Nous partons finalement avec pres de 45 minutes de retard pour Luang Phrabang.

8 commentaires:

Anonyme a dit…

merci pour la vache on dirai une salers ,mais il faudra regarder car les cornes m'ont l'air differente je te tiens au parfun .peut etre le daila lama (JU)pourra nous dire la differrence.BISOUS A TOUT LES LECTEURS.,,,,,,,,TON PERE PREFERE.RIGOLO LE MOT DE PASSE......SUSER.

Anonyme a dit…

Ben dis donc... je vais devoir bosser maintenant !


Pour le poisson, le tylorus n'existe pas... il s'agit pas plutôt d'une orphie ? (Tylosurus crocodiulus)... mais il n'existe pas d'orphie d'eau douce...

peut être un belosenox ?

Pour les vaches, il s'agit peut-être de Montbéliardes... je vais essayer d'être plus précis...

Anonyme a dit…

Je laisserai Mathilde essayer d'identifier les Bovidés !!
La situation politique s'est débloquée, le prochain message sur le blog sera surement plus heureux !!
Sinon, je vois que tu Vang et tu Vieng encore d'une ville à l'autre et que petit à petit tu as réussi à pénétrer l'Asie :o) !
Bonne continuation.
Thieu

Anonyme a dit…

ce n'est pas une salers car en effet les cornes sont beaucoup plus écartées et arquées vers le ciel. en fait je n'ai pas trouvé l'origine de cette brave vache... on dirait une parthenaise mais elle devrait avoir une tache noire aux extrémitées des cornes...
ils n'ont pas de limousines? quelle tristesse...
désolée pour ce non-renseignement,
bises
mathilde

Grigo a dit…

Bon pour la vache je ne vois pas pourquoi vous cherchez absolument a ce que ce soit une vache francaise. Je vous rappelle que Vang Vieng est au Laos et pas au centre en Franche Comte. En plus vu les males je pense que quelle que soit la nature de la vache elle est certainement croisee avec les zebus qui produisent beaucoup de viande et resistent certainement mieux a ces climats.
Julien pour le poisson j'ai peut-etre oublie un bout du tylosurus qui ressemble bien a une orphie regarde au message de port resolution tu verras. Mais je t'assure que j'ai vu ces trucs dans l'eau. J'en ai meme fait une photo pas terrible car l'eau est trouble. et ca n'etait pas des brochets. Je propose qu'on l'appelle Tylosurus grigorii quand elle aura ete identifiee.

Anonyme a dit…

ok pour le poisson mais je n'ai pas compris cette phrase : "regarde au message de port resolution tu verras. "

Pour la vache je me suis planté je pensais à la Limousine ou à l'aubrac, pas à la Montbéliarde qui est tachetée (par la fenêtre)..

Matthieu, ta blague gainsbourgeoise est fumeuse...

Anonyme a dit…

j'ai compris "Port Résolution" est le nom de l'endroit ok...

Le poisson géant que tu as péché est bien une orphie (belone sp)mais de très belle taille... je me renseigne pour savoir si les jeunes vivent en eau douce..)

Anonyme a dit…

Une recherche sur la famille des BELONIDAES te permettra surement de retrouver ta bête (par exemple le Tylosurus acus peut faire plus d'un mètre...)

Il existe des espèces d'eau douce : cherche avec "Freshwater Needlefish" comme mot clef...