mardi 1 juillet 2008

Choquequirao, l'autre Machu Picchu

Réveil 4h30, le sac est prêt, hier soir j'ai laissé tout ce dont je n'ai pas besoin au concierge dans un grand sac poubelle. Vers 5h jke sors devant l'hôtel, la rue est piétonne je décide donc de rester devant des fois que le gars arrive par un côté ou l'autre. Finalement il arrive de la cour intérieure où se trouve l'hôtel. Il était allé à celui du fond, le Samani, celui où le gars de mon hôtel doit me réserver une chambre le lendemain de mon arrivée parce que le sien est plein. Sympathique de sa part. Il est 5h parfait, nous prenons un taxi, sur la place d'armes des jeunes répètent encore leur danse. Quelle passion! Nous passons à l'agence récupérer le matériel et Ruth, une jeune anglaise, à son hôtel et nous partons au terminal. Nous ne sommes que deux. Nous attendons jusqu¡à 6h le bus pour Abancay. C'est bizarre d'habitude les agences sont équipées en minibus et Jésus le guide ne nous donne pas plus d'info. Au bout de quatre heure de route nous descendons sur le bord de la chaussée. Là nous prenons un taxi pour Cachora au fond de la vallée. Il est 10h, dans une pièce qui sert de salle à manger, Jésus nous apporte un petit déjeuner : confiture, maté de coca. Il prèpare tout ça en cuisine, le loueur de mule va chercher notre animal pendant ce temps. Jésus a l'air de bien connaître la maison, il est ici chez lui. Juste après le petit déjeuner arrive le repas du midi : une soupe et un plat, comme d'hab avec pour boisson du maté de coca. A 12h50 nous partons pendant que l'arriero, celui qui mène la mule, finit de la charger. Il nous rattrapera plus loin. Nous sommes à 2900 mètres mais le soleil tape fort. Au bout de la rue qui descend nous pouvons voir la chaîne de montagne des padrillos qui fait partie de celle du Salkantay. Jésus marche plutôt vite en ce début de parcours. Il doit vouloir nous tester. Nous suivons à peu près sur le plat mais en montée Ruth est lachée et je ne tiens pas trop longtemps non plus. Il adapte alors son pas. Le chemin suit le flanc de la colline et ne monte pas trop. En route Jésus nou smontre quelques plantes dont la munia, plante aromatique qui peut servir à préparer une tisane mais sert aussi à repousser les insectes. Au bout de trois heures nous arrivons à un mirador qui surplombe la vallée dans laquelle nous allons passer quatre jours. Jésus nous montre le contrefort qui abrite la cité de Choquequirao, mais le contre jour nous empêche de repérer les batîments. Ce qui m'hypnotise c'est la chaîne de montagne devant nous. Le fond de la vallée est couvert d'une végétation tropicale d'un vert émeraude qui tranche franchement avec le blanc des neiges sommitales, il n'y a quasiment pas de transition entre les deux. Pendant que nous regardons le paysage le mule passe avec notre barda, la pauvre est en nage. Nous descendons maintenant vers le campement. Sur le côté du sentier le cadavre d'une mule nous montre que même pour elles le sentier peut-être dangereux. Les condors s'en chargeront. Le soleil descend au même rythmne que nous et nous arrivons juste avant la pénombre. Beaucoupde tentes sont plantées dans cette sorte d'oasis où poussent des papayers, des bananiers et d'autres fruitiers que je découvrirais plus tard, mais nous avons notre place. Presque tout de suite après notre arrivée nous avons droit au goûté. Thé et popcorn. Les toilettes au fond du pré sont sommaires, il s'agit d'un trou (feuillée commme on dit à l'armée ) entouré de canisses pour l'intimité. Les douches ont en plus un porte faite d'une bâche. Un bon petit repas le soir et nous allons nous coucher. Je partage le tente avec Ruth. Ca fait trois mois qu'elle est au Pérou, elle est venue enseigner l'anglais en tant que bénévole dans un village du coin. Le lendemain réveil à cinq heures moins le quart, il faut partir tôt car unelongue journée nous attends. Nous paertons vers 6h, juste Ruth et moi. Jésus et Nazario le muletier finissent de ranger.La première heure est une descente jusqu'à la rivière puis commence la dure montée vers le deuxième campement. Ruth monte tranquillement mais sûrement, un peu plus loin devant je marche lentement pour l'attendre. Vers 7h30 Jésus nous a rattrapé. Nous faisons une pause vers 8h quand nous atteignons le camp de Santa Rosa, mais ce n'est pas celui-ci notre but. Ça monte encore raide. Maintenant que Jésus est là je monte un peu plus à mon rythme. Beaucoup moins rapidement que je l'aurai fait il y a encore deux ans, ce n'est pas la fatigue mais j'ai décidé d'arrêter de marcher vite, ça ne sert pas à grand chose et de toute façon on va tous au même endroit. Nazario me rattrappe avec la mule, nous discutons un peu et du coup je les suis, lui et sa mule. Finalement ma résolution n'aura pas tenu longtemps. Vers 10h15 nous sommes au camp et nous avons vue sur Choquequirao. Nous avons donc mis un peu plus de trois heures pour monter du pont à 1480m jusqu'au campement à 2950. Bonne moyenne. Un autre groupe est déjà là et d'autres arrivent ou passent pour aller directement au site de Choquequirao. Je regarde le petit de la maison manger sa banane. Il a l'air de se régaler. Au dessous la vallée est profonde et la vue est magnifique, plus impressionnant que le canyon de Colca. Quand Ruth et Jésus arrivent un peu plus tard, le guide cuisto se met aux fourneaux. Il s'installe dans la maison des propriétaires du terrain qui vendent aussi quelques boissons. La maison est simple, faite d'adobe avec un toit de paille. Nous rentrons manger à l'intérieur, il fait frais et sombre. Une grande pièce au sol de terre sert de cuisine et de salle à manger pour les cuisiniers des agences. Une table a été dressée à notre attention. La famille vit derrière la cloison de bambou dans le fond de la maison. Après manger nous partons en direction des ruines. Le site a l'air tout proche mais le chemin monte et descend dans les vallons par des pentes raides. Nous mettons près de deux heures pour arriver sur place. A l'arrivée Ruth est crevée et ne vient pas avec nous voir les andenes décorés de lama. il faut dire que ça descend rudement et Jésus l'a bien découragé. Je ne m'attendais pas à ça, j'avais juste vu une photo avec deux lamas en pierres blanches sur un mur sombre mais en fait ce sont tous les étages des andenes qui sont ornés de ces animaux. Depuis le mirador un peu plus loin on voit beaucoup mieux tout le travail accompli. Certains lamas sont accompagnés d'un rejeton. La plupart sont des femelles me fait remarquer Jésus, deux mâles seulement se distinguent par la cambrure caractéristique de leur cou. Il fallait vraiment que les incas soient des esthètes pour s'amuser à décorer ainsi leur lieu de travail. A moins que ça n'ait eu un rôle mysthique pour favoriser les récoltes. Mais alors pourquoi que ici? Pour l'histoire, Choquequirao qui signifie le berceau de l'or a été "découvert" par un explorateur français le comte Eugène de Sartiges en 1834. En 1847 Lèonce Angrand autre français en traça les premiers plans. En 1909 Hiram Bingham y effectua quelques fouilles, mais n'y trouvant aucun trésor fantastique il continua sa route et découvrit Machu Picchu deux ans plus tard. Le site fut oublié, et ce n'est qu'en 1986, quand le Pérou sortait de quelques années troubles, que des fouiles furent entreprises; par les français d'abord puis aujourd'hui les péruviens eux mêmes. Tout n'est pas encore bien deffriché, il reste beaucoup de maison sous la végétaion épaisse de ce lieu au climat tropical. On ne voit quasiement rien non plus des champs en terrasse qui restent à découvrir et la topographie du site tout en pente rend les travaux certainement difficiles. Mais vous vous demandez peut-être comme moi qu'est-ce que des explorateurs venaient faire au fin fond de ces vallées reculées et inhospitalières? Et comment savaient-ils qu'il falliat venir ici? Et bien comme tous les explorateurs de l'époque ils devaient être à la recherche de la cité inca qui cacherait un trésor fabuleux : une cité d'or par exemple ( aaaaah ah ah ah ah Esteban Zia Tao les cités d'or ). Et leurs indices étaient apportés par les populations locales qui, sans forcément y être allés savaient qu'il y avait un village dans ce coin de montagne. Par exemple pour Choqueqirao, un jeune qui s'était échapé de l'armée s'était réfugié dans la montagne et avait signalé ce village sans qu'on le prenne trop au sérieux. En tout cas nous voici sur la place où le village se réunissait pour ses fêtes ou ses réunions, une place qui domine le reste du site et qui offre une très belle vue d'ensemble sur la vallée qui s'étire des eux côtés de cette colline à 3150 m d'altitude. Tellement belle que Gogo et Clara n'ont pas voulu se retourner pour la photo. Le soir arrive et la fraîcheur avec. Nous visitons les quelques ruines découvertes de végétation : là le temple du soleil, ici la maison du gouverneur, les silos pour conserver le grain, par là la caserne des soldats ou la maison des vierges du soleil, on ne sait pas beaucoup de choses pour l'instant sur Choquequirao. Mais à l'instar d'autres cités comme Machu Picchu ou Morayu avec ses andenes circulaires il semblerait qu'ils essayaient d'acclimater des plantes dans des andenes plus petits et exposé de manière à créer des microclimats. Jésus nous fait remarquer dans les coins de ces bâtiments des pierres cylindriques qui joignent les deux murs, c'est apparemment un procédé antisismique. Ingénieux les incas! L'eau pour toutes ces cultures était acheminée par un canal et captée à plusieurs centaines de mètres de la ville dans le ruisseau que nous avons traversé tout à l'heure. Tout un réseau traversait ensuite la cité pour alimenter le village et les cultures de chaque côté de la montagne. Le site de Choquequirao demande au moins une journée pour être visité comme il faut tant il est étendu. La maison du prêtre par exemple est sur un autre versant de la montagn et il faut près d'une heure pour y aller, les andenes que nous avons vu en arrivant sont à plus de cent mètres au dessous du village côté est alors que celles avec les lamas sont du côté ouest. Malheureusement nous ne verrons pas tout et il faut rentrer. La plus grande partie du parcours se fait à la nuit, heureusement que j'ai pris ma frontale parce que la lune qui était pleine hier soir ne sort que dans une heure. De grosses chauves-souris passent tournent dasn le ciel et un engoulevent tourne près de nous. Le retour finit de m'achever avec ses montées et descentes meurtrières. J'ai calculé que dans la journée nous avons dû faire 2000 m de dénivelé. Ça ne m'était jamais arrivé je crois et je le sens bien ce soir, je suis lessivé. C'est dans ces moments là qu'on aurait besoin d'un de ces massages qu'on nous propose à tout moment dans Cuzco. A notre arrivée Nazario a préparé de l'eau chaude pour le maté de coca avec quelques biscuits. Pendant que nous prenons le repas à la lumière d'une bougie cinq muletiers s'endorment allongés sur une couverture directement posée sur le sol une simple couverture sur le corps pour leur tenir un peu chaud. Un autre est allongé près de la porte. Avant de me coucher je prends une photo de la constellation du scorpion que je trouve belle ( je ne sais pas si vous la voyez bien mais elle forme comme un crochet ) et une photo de Choquequirao qui a aussi tiré sa couverture de nuage. Il est 20h45 quand j'éteinds la lumière. Ce vendredi matin à 6h30 je suis réveillé par les coups de hache qui fendent le bois dehors. Nous étions les seuls à dormir ici, la plupart des gens dorment dans le camping au pied de Choquequirao; plus de quarante tentes! Certains passeront la journée à visiter le site, d'autres continueront pour quelques jours encore en direction des ruines de Vilcabamba, Espiritu Santu ou Machu Picchu. D'après Jésus le chemin est encore plus difficile mais en vaut la peine. Au réveil les quelques nuages qui flottent dans le ciel rendent la matinée encore plus magique. Choquequirao se découvre au fur et à mesure que le soleil descend sur lui. Ce matin nous pouvions dormir un peu car la journée est assez trnaquille, nous redescendrons vers le premier campement. En attendant je profite de cette froide matinée. Derrière la maison des épis de maïs de toutes les couleurs récoltés hier attendent d'être rentrés dans la maison. Un grenier en mezzanine est situé juste au dessus de la salle à manger et recouvert de munia, l'herbe qui repousse les insectes, pour les protéger des attaques des nuisibles. Après le petit déjeuner je descends avec Ruth jusqu'au ruisseau où nous attendons Jésus et Nazario. La descente est tout de même plus facile mais en bas la chaleur intense impose qu'on se tienne à l'ombre. Malgré ça Jésus nous prépare un bon petit repas et bien présenté en plus. Après manger nous allons trmeper les pieds dans le rio, l'eau est fraîche mais pas froide et le courant masse les mollets meurtris par les heures de marche. A cause de la chaleur nous ne partons que vers 15h30 à l'assaut de la montée qui nous mène au campement. Ca me rappelle les après midi d'été en Provence et la petite anglaise a bien du mal à supporter le soleil. Mais toujours à son rythme elle y arrive sans se plaindre. Nous arrivons un peu evant 17h au campement, cette fois il n'y a personne. Repos. Jésus ramasse quelques fruits de la apssion qui poussent au fond de ce vallon. Je crois que je n'en avais jamais mangé, c'est un peu bizarre comme texture : un gel gluant entoure les pépins que l'on croque avant de les avaler. "Ça ressemble à des oeufs de grenouille" me fait remarquer Ruth. Pendant le goûter, Jésus prépare le repas sous l'oeil du gardien du camping et nous discutons un peu plus que les jours précédents. Nous parlons essentiellement de cusine et de spécialités péruviennes. Le cui qui peut se faire de nombreuses façons est vraiment Le plat du Pérou. A l'occasion d'une fête ou d'un anniversaire il est de bon ton de le trouver sur sa table. Les maïs peuvent tous se faire de la même façon mais certains sont plus appropriés à certaines recettes comme le maïs viloet ( presque noir ) qui sert à l'élaboration de la chicha morada ( violette ) une boisson qui se prend au petit déjeuner en général. Demain matin nous aurons droit à du jus de fève au petit déjeuner, c'est plein d'énergie pour la longue montée qui nous attend. Pour ça il faut qu'on se lève tôt pour partir vers 4h, éviter les rayons du soleil et arriver à temps pour le bus de retour. Jésus estime que nous en aurons pour trois heures, Ruth pense plutôt à 4 ou 5 h. On verra demain. Nazario a amené sa mule dans le prè désert pour qu'elle mange un peu, elle a été mordue au cou des deux côtés par une chauve souris vampire et saigne un peu. Je regarde le lever de lune et je vais me coucher.
A 3h30 le réveil sonne, nous allons prendre le petit déjeuner. Le jus de fève a un goût de chocolat au lait ce qui dans la pénombre avait trompé Ruth. 4h28 nous démarrons l'ascencion juste tous les deux d'abord puis Jésus nous rejoint. La lumière de la lune éclaire notre parcours et nous n'avons pas besoin de lampe. Les montagnes blanches semblent briller sous la lueur sélène ( pas mal celle là hein ). La nuit n'empêche pas la chauleur et la sueur qui coule sur mon front vient me piquer les yeux. Vers 5h30 le soleil commence à faire disparaître les étoiles à l'est, le cou de lama notamment est une de ses premières victimes. Le cou de lama est le nom que donnaient les incas à la constellation que nous appelons pléïades. Nous faisons quelques pauses au niveau des bancs pour attendre un peu Ruth, elle ne s'arrête que rarement, elle ne veut pas perdre son rythme. Dans le dernier kilomètre et demi mes vieux démons me reprennent et je décide de forcer un peu pour finir. J'arrive en haut à 7h27, Jésus s'était trompé il avait dit 3h... Une femme est déjà là qui attend les touristes pour leur vendre des boissons, elle est venu de Cochora avec ses bouteilles de sodas. Quelques minutes plus tard Ruth arrive elle n'a pas mis 4h et est très contente. Nous jetons un dernier regard à Choquequirao et à la vallée profonde qui l'a protégé pendant des décennies. Nous repartons vers 8h. Hier pendant que nous revenions des ruines et que je souffrais de la marche je me demandais pourquoi je marchais et pourquoi à chaque fois j'en redemandais. A l'instant où nous somme repartis je crois que j'ai eu la réponse. Je me suis senti léger, comme si j'avais accompli quelque chose de bien, comme si je m'étais débarassé d'un quelconque poids et la fatigue des jours précédents et des trois heures effectuées était déjà oublié. J'étais heureux quoi. Nous marchons à une allure soutenue, sans trop parler. Le soleil monte dans le ciel et la température s'élève. A l'approche du village je me souviens qu'il reste une montée à effectuer. Juste avant de démarrer cette ultime côte Jésus nous ramasse un fruit de la passion d'une autre espèce, un peu plus acide et des fruits de cactus, pas très sucré mais frais. La traversée des champs sousle soleil est assez éprouvante une fois de plus pour Ruth. Je l'attends à l'entrée du village. Elle m'a bien étonné cette petite anglaise : un peu rondelette, je ne l'imaginais pas si solide et tenace. Après le repas nous nous séparons de Nazario. Dans le taxi qui nous ramène à la route principale nous sommes neuf : quatre jeunes montent dans le coffre du break. Dans le bus qui nous ramène à Cuzco Ruth s'endort alors que je ne peux m'empêcher de regarder le film bidon qui passe sur l'écran de télé ( certainement un VanDamme ). Vers 16h nous arrivons à Cusco, le taxi nous dépose à nos hôtels. Je prends une douche me rase et pars faire un tour en ville. C'est samedi et en prévision de l'Inti Raymi la ville s'est remplie de touristes étrangers mais surtout péruvien venus de tous elpays pour assiter à la fête. On se croirait à la foire de Marseille le dimanche. Quand je sors de mon restaurant favori ( soupe criolla et steack d'alpaca ) un feu d'artifice est tiré. Pour fêter le solstice d'hiver? ( ici le 21 juin c'est lhiver oui ) je ne sais pas mais la ville est en ébullition. Sur la place centrale un concert est donné, peut-être pour la fête de la musique mais le son n'est pas très bon et c'est un chanteur romantique alors je ne m'attarde pas. Je me fraie un passage dans la foule pour alles acheter un bout de gateau que j'accompagne d'un morceau de chocolat et je vais me coucher. Je vous ai mis deux photos de fleurs parce que cette vallée est aussi très fleurie et riche en flore et faune. L'orchidée rose je ne me souviens plus de son nom en Quechua mais ça veut dire fleur toujours jeune parce qu'elle fleurie toute l'année. La blanche en spirale c'est la fleur de papayer màle. Au fait vous savez avec quoi on ramasse la papaye?

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Avec une Foufourche !! Facile.
Une fois de plus tu nous combles, ces quelques jours de balade valaient ruth-ment le coup. Incroyable quand même ces civilisations et ces constructions danss des sites si éloignés de tout. J'ai un peu de mal à imaginer l'amplitude thermique jour/nuit mais encore plus celle des saisons.
Pourquoi marcher ? J'avoue que je me pose aussi la question, au départ on est fatigué, le sac est lourd, puis son poids diminue (dans notre esprit seulement) et le plaisir des yeux prend souvent le dessus. Enfin l'arrivée au col, au campement ou au temple de Choquequirao surpasse et fait oublié tout les efforts conssentis. C'est vrai que la marche c'est con et fatiguant mais le but atteind on est souvent les plus heureux du monde !!
Un peu d'ailleurs comme quand on attaque à lire tes exploits, au début on se dit le con il en a encore écrit 3 pages et finalement la fin arrive et on aimerai en savoir encore plus !!
Thieu
PS: Jul c'est pas parceque t'es en vacances qu'il faut arréter tes commentaires et les devoirs de vacances ??!!

Anonyme a dit…

hé oh ! Je bosse moi !

Il y a au moins 15 pages à lire chaque jour... je ne suis plus le rythme !

Magnifique endroit mais pourquoi ont-ils fait autant de reliefs... ça aurait été plus facile tout plat non ?

Je fais un petit jeu de mot spécialement pour Thieu : Le réveil a été Ruth ?

J'essaierai d'être plus réactif pour le prochain com !