lundi 7 juillet 2008

Trujillo, l'oubli

J'ai oublié de vous raconter une journée, la dernière au Pérou.
Donc je prends le bus à Huaraz. On part pile à l'heure, le hic c'est que au bout de deux kilomètres le bus s'arrête. Ca arrive qu'on s'arrête : pour faire le plein, à un contrôle de police ou autre mais là ça dure un peu et au bout d'un moment l'hôtesse nous annonce que le bus est en panne et qu'un autre va venir pour qu'on change. Dans cette affaire on part finalement avec une heure de retard. Encore une nuit sans trop dormir. Nous arrivons à Trujillo, au bord du Pacifique vers 7h du mat. Le terminal pour Tumbes est de l'autre côté de la ville. Je partage un taxi avec Jen, une jeune américaine. Au terminal nous apprenons que le bus ne pars que à 20h30. Nous avons donc une douzaine d'heures à tuer. Pour commencer nous allons prendre un bon petit déjeuner. Apparemment il n'y a pas grand chose à faire dans cette ville, Jen va mettre à jour son journal de bord et moi mon blog. On se donne rendez-vous vers midi au musée du jouet. Emporté par ma prose, je ne vais au rendez-vous qu'à 12h10. Je monte dans le musée mais la porte vitrée est fermée. Je vos quelques poupées au travers mais pas de Jen, elle a dû trouver porte close aussi et est parti en voyant que je n'étais pas là. Tant pis, ça marque mal mais on se reverra peut-être en ville ou au bus ce soir. Après une sorte de paëlla aux fruits de mer je vais faire un tour sur la place centrale. Il fait assez chaud.Une exposition de photos pour interpeler les gens sur le réchauffement climatique est présentée tout autour de la palce. Les gens regardent, il y a même une école qui est venu faire un devoir. A un moment devant une pancarte des filles me demandent si je suis péruvien. Je rigole un peu avec elles. Elles me demande d'où je viens et sont toutes contentes de connaître un français. Elles ont envie de rigoler, une feint même l'évanouissement, elle rigole. Ensuite elles me demande d'écrire mon nom et du coup elles pensent à me demander un autographe pour continuer le jeu. Un pour Geraldin, un pour Jocelyn et ça rigole. Je me sens un peu gêné mais je me prends au jeu. Voyant ça c'est ensuite des garçons qui viennent me voir et c'est reparti pour les autographes. Les autres élèves me regardent un peu intrigués mais c'est fini pour les autographes. Les filles ayant trouvé le jeu amusant s'en prennent maintenant à un couple de touristes. Le devoir sur le réchauffement terrestre n'est pas près d'être terminé. Vers 19h30 je retourne au terminal où je retrouve Jen. Le musée n'était pas fermé, il fallait tirer sur la ficelle pour faire sonner une clochette pour la gardienne. Je croyais que c'était une poignée de porte cassée. Elle m'avoue que sur la place elle a dû poser pour la photo pour une fillette. Certainement une de mes groupies. Nous allons manger dans la rue une soupe de poulet et de blé avec une patate farcie. Et nous allons dans le bus. Cette fois en plus de nous filmer ( comme c'est le cas depuis Lima ) on prend nos empreintes digitales. Question de sécurité soit disant. Des fois qu'on fasse quelque chose de mal ou en cas d'accident si le bus par en fumée qu'on puisse nous identifier. A vous de choisir...
Et voilà je vais quitter le Pérou juste quand je commençais à être célèbre, mais il vaut mieux partir en pleine gloire. I'll be back...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Tout va bien à Chinon. Température moyenne (17 à 25°) . Des châteaux à tous les coins de rues. Un seul espace internet à Chinon. Les petits loups ne semblent pas s'ennuyer. Aujourd'hui c'était les jardins de Villandry... nous n'avons pas les mêmes valeurs ! Venant de nous, c'est une galéjade. Gros bisous.
Maman - Papa - Rémy et Clément.

Anonyme a dit…

Avec ton comportement poli, honnête et respectueux tu vas redorer le blason de la France à l'étranger... continue comme ça et Sarko te donnera la rosette !

Anonyme a dit…

Grosses bises de Paulette, Lucien, Simone, Nicolas, Lucie et Justine.