jeudi 15 mai 2008

Sucre la blanche

Les deux jeunes vont vendre des livres à Sucre. Nous discutons un peu, de la France, du foot, de Zidane et de son coup de tête, de la gastronomie. Quand nous arrivons à Sucre ils sifflent les filles par la fenêtre, c'est encore très courant par ici, j'avais remarqué cette pratique à Pucón. Je pars à la recherche de l'hôtel Charcas que m'a conseillé Ruth la propriétaire de l'hôtel de Potosí. Charcas
est en fait le premier nom de Sucre, fondée en 1538, puis les incas l'ont appelée Chuquisaca, les espagnols La Plata et enfin Sucre en l'honneur du maréchal Sucre vainqueur de la bataille d'Ayacucho.



La ville est encore plus belle que Potosí avec ses bâtiments blancs aux facades barroques. L'hôtel est juste en face du marché. Celui-ci aussi offre une kyrielle de fruits, au rez-de-chaussée une file de comptoirs qui proposent des jus de fruits frais, dans un autre couloir des marchands produits en tout genre : mercerie, produits de beauté, piles, éponges, tout sur le même étal. La place centrale, 25 de mayo, ici aussi est le lieu ce soir de la présentation des áuipes de vélos qui vont participer à la course Sucre-Potosí-Sucre sur 4 jours. Des équipes de tout le continent se présentent. Avant la présentation nous avons droit à un concert donné par un groupe plutôt rock avec tout de même de la flûte de pan de temps en temps. Pas mal.

Après c'est au tour d'un groupe plus traditionnel de faire le spectacle. Au même moment au centre de la place une troupe de lycéens offre une représentation théatrale historique de la révolution du 25 mai 1809. Je n'en vois que la fin. Mais le lendemain une autre école fera le même exercice dans le cadre d'un concours sur le thème. Le soir restaurant, je suis seul dans une pièce immense, je prend une nogueda de lengua : de la langue avec une sauce cacahuète et amande. Pas mauvais du tout mais je n'aurais pas du prendre les crudités du buffet parce que j'ai du mal à finir mon plat. Il faut dire qu'ils ont le sens des plats équilibrés, en accompagnement de ma langue j'avais deux pommes de terre, un petit bol de riz, du yucca ( semblable à la pomme de terre ) et quelques tranches de tomates pour la couleur. Heureusement ils n'avaient plus de dessert sinon j'aurai fait une indigestion.

Le lendemain je commence par visiter le musée ethnologique et folklorique. Seule la salle folklorique est ouverte, l'autre en réfection. Il s'agit en fait d'une exposition de masques de carnaval accompagnés de l'explication des danses s'y rapportant. Les masques sont plutôt récent mais ils sont très beau et la présentation dasn une salle obscure est très bien faite. Ensuite je monte au mirador de la Recoleta, de là on peut voir la ville dans son ensemble. Le couvent de la Recoleta ( première photo ) trône sur la place où deux écoles se font face. Vers midi j'assiste à la sortie des classes, comme de partout les enfants sortent en courant. Certains montent sur la fontaine târie, d'autres essaient de sauter le plus haut sur un mur ou se courent après. Un jeune étudiant accompagné d'un touriste vient me proposer une sortie à sept cascades demain organisé par l'université. Pourquoi pas, nous avons rendez vous à 9h30 à mon hôtel. Une fillette de 3 ans environ vient voir mes photos, "otro" dit-elle pour que je fasse passer les images. Parfois elle reconnait des gens sur l'écran et elle les montre du doigt. Je redescends en ville, je vais manger des chorizzos chuquisaqueños dans le patio d'un restaurant italien. Les chorizzos ne sont pas comme ceux d'Espagne mais ce sont aussi des saucisses piquantes. J'accompagne ça avec un jus de tumbo, un fruit qui a le goût et la couleur du melon. Vers 19h je me rends sur la place pour assister à la pièce de théatre. La pièce prend du retard parce qu'une bande passe en faisant beaucoup de bruit. C'est une troupe de jeunes déguisés en anges, morts et diables qui se livrent à une danse tout autour de la place. Ça n'arrête pas dans cette ville! Je ne comprends pas tout de la pièce, j'ai encore quelques lacunes en espagnol et le bruit de la ville n'aide pas. Mais je crois avoir compris que l'invasion de l'Espagne par Napoléon en 1807 a donné des idées d'indépendance à l'Amérique du sud. "S'il n'y a plus de roi en Espagne, il n'y a plus de roi en amérique du sud". Et la révolte aurait commencé à Sucre mais je n'ai pas encore saisi le nom des héros sauf Zudañes. Demain une autre école joue je vais essayer de comprendre mieux. Le lendemain Denis m'attends en bas de l'hôtel. En fait nous ne sommes que tout les deux, et si c'était un piège, surtout que le bus nous dépose dans un quartier assez loin du centre ( normal pour aller marcher dans la colline ). Mais j'ai plutôt confiance, nous avons pas mal discuté dans le bus, il m'a expliqué que le début de la libération de l'Amérique du sud a bien eu lieu à Sucre, puis nous avons parlé de l'autonomie de certains départements ( c'est comme ça qu'ils appellent les régions au nombre de 9 en Bolivie ). Lui est pour l'autonomie de Sucre car il pense que les richesses de son département partent toutes à la Paz et que les gens d'ici n'en profitent pas assez. Même s'il n'est pas pour une totale autonomie comme semble le vouloir Santa Cruz je ne suis pas tout à fait d'accord avec lui, un pays doit être solidaire des régions moins favorisées et les richesses ne doivent pas être un motif de division. Ne devraient pas, mais malheureusement c'est un peu ça qui régit le monde non? Nous marchons une petite demie-heure avant d'arriver aux cascades, ce sont des chutes pas très hautes qui se terminent dans des vasques d'eau bleu-vert. Il n'y a pas beaucoup d'eau en ce moment mais c'est joli et c'est un bel endroit pour se reposer. Il me raconte quelques histoires de démons aperçus près d'ici ou dans la ville. J'ai beaucoup de mal à croire ce genre d'histoires mais apparemment certaines personnes disent les avoir vu. Je vous laisse juge. De retour en ville nous nous séparons au parc Simon Bolivar que les gens d'ici appellent leur petit Paris car ils ont deux arcs de triomphe, une obélisque et même une mini tour Eiffel d'une dizaine de mètres. Des ouvriers la rénovent vous n'aurez donc pas de photos. Le soir pas de théatre, la fanfare de l'armée joue en fait des morceaux populaires et quelques troupes viennent effectuer les danses appropriées. Mais je ne vois pas grand chose car j'ai retrouvé Denis et nous discutons un long moment. Il participe à des concours de danses et m'explique justement quels sont les pas et les costumes des musiques que nous entendons.
Vendredi matin je ne fais pas grand chose, je m'assoie dans le parc de la place du 25 mai. Cette ville insite au repos, mais cette place est toujours le lieu d'un évènement. Dans un coin de la place une banderole annonce "inspecion de vehiculos". Une file de voitures semblables à des karts artisanaux passent un contrôle. Demain une course de push-kart ( comme dans le film rastarocket ) va avoir lieu. Je regarde pendant plus d'une heure le défilé des engins. Il y en a de toutes sortes : ça va des enfants de 7-8 ans avec leur voiture en plastique pour apprendre à marcher, aux gros karts à structures métalliques et amortisseurs de fortune en passant par la planche de bois à roulettes et le montage de chaise sur un cadre métalliques. Certains ont des volants, d'autres juste deux cables pour faire tourner les roues en bois ou véritables pneumatiques, certains ont même un carénage mais tous ont leur chance. Des enfants sollicitent les gens en leur vendant des sucreries ou leur proposent de leur nettoyer les chaussures. D'autres lavent les voitures qui se garent sur la place. C'est triste de voir que des enfants de même pas 10 ans parfois sont obligés de travailler au lieu de jouer comme ils devraient le faire. L'après midi je vais visiter le musée des textiles, il est gratuit aujourd'hui et cette nuit de 18h à 6h32 de nombreux musées seront ouvert gratuitement au public. Le travail des tisseuses Jalq'a est très minutieux, elles passent fil par fil pour créer des motifs très fins juste de mémoire. Et quand on voit le chaos que représentent les animaux fabuleux des mondes souterrains qu'elles tissent on se demande comment elles font, et sans la moindre machine. En sortant de là je vais au musée d'histoire naturelle, j'y retrouve certains des oiseaux que j'ai pu voir pendant mon voyage mais malheureusement il n'y a pas les noms. La soirée musée est lancée et beaucoup de monde se presse aux portes des édifices. A la casa de la libertad nous rentrons à tour de rôle par petits groupes pour visiter la salle des guerrilleros qui contient des tableaux évoquant de célèbres batailles et de grands libérateurs du pays. Sur une table et sous un cadre le musée conserve le premier drapeau argentin créé par Manuel Belgrano. Moi qui croyait l'avoir vu à Jujuy. Je demande au guide qui m'explique que celui-ci est celui qui a servi à la bataille et vu son état je veux bien le croire. Deux grandes pièces sont réservées à une exposition sur la cartographie de la Bolivie, mission qui avait été menée au XVIII ème siècle par deux français et un anglais. Je passe ensuite à la cathédrale dont le plafond de bois est une vrai merveille ainsi que l'autel tout en bois doré et orné de sculptures des saints évangélistes et personnages importants de la Bible. Je dois avouer que tout ça n'est pas toujours de mon goût mais il faut reconnaître que c'est bien fait. Une autre église puis le musée militaire où j'apprends que la civilisation Tiwanaku était la première grande civilisation de Bolivie installée au sud du lac Titicaca ( ne commencez pas avec les jeux de mots foireux sinon qu'est ce que ça sera quand j'y serai ). Cette civilisation a été suivi par les Collas qui au bout de trois siècles ont été renversés par les Incas une centaines d'années avant l'arrivée des Espagnols. Et c'est en fait un désir de vengance des peuples opprimés par les Incas qui a permis aux espagnols de former des alliances avec les aborigènes et de conquérir le continent. Beaucoup de panneaux à lire, et j'ai aussi enfin su un peu ce qui c'est passé pendant la guerre du Pacifique. Entre 1829 et 1830 le Chili, aidé par l'Angleterre ( pour des raisons économiques ) a mené une guerre contre la Bolivie et le Pérou. Le Chili avec une armée plus nombreuse et mieux équipée est venu à bout des alliés en annexant la côte Bolivienne et une partie du Pérou. Même si, comme le disaient les panneaux, les alliés ont menés quelques héroïques combats. Dans la cour du bâtiment la fanfare de l'armée joue les mêmes morceaux que sur la place la veille puis des danses folkloriques et modernes sont présentés au public. Aux archives et bibliothèque (malheureusement cette partie est fermée) qui présente des photos et des gravures de l'ancienne ville je fais la rencontre de Erika et Jonhatan, soeur et frère qui profitent de l'occasion comme moi. Elle est étudiante en tourisme et lui en droit, nous échangeons quelques mots dans la file qui permet d'observer la lune grâce à un télescope posé sur la terrasse du bâtiment. Très belle vue aussi sur la ville illuminée. Tous les trois nous allons ensuite au musée colonial où de nombreuses toiles religieuses sont exposées, puis le musée d'anthropologie qui retrace la vie des hommes en Amérique de sud avec de nombreuses pôteries, objets de chasse, de musique et la présentation de crânes de nobles Incas dont la déformation peut être impressionnante ( photo ). Visite du couvent de Santa Clara avec le plus vieil orgue de Bolivie et de nombreux tableaux et objets religieux. Nous apprenons que certains musée sont fermés malgré qu'il ne soit que 1h30 du matin. Nous repassons au musée d'histoire naturelle et à la porte d'à côté pour finir nous visitons le musée Guttierez, collection d'objets importés de France et j'y apprends que, comme en Russie au XVIIIème siècle, la haute société chuquisaquèñe parlait le français. Nous nous séparons vers 3h du matin. Pauvre Erika elle a une leçon d'anglais demain à 7h à l'univesité. Une rencontre agréable encore une fois, ils étaient rigolos : dans la plupart des musées il était interdit de faire des photos mais Jonhatan en faisait en cachette avec son portable et nous surveillions qu'un garde ne le surprenne pas.
Samedi matin je me lève vers 9h30, je comptais aller au parc crétacique qui présente sur une paroi de roche les empreintes vieilles de 68 millions d'années laissés par des dinosaures au fond de ce qui était alors une lagune plus des reproductions de dinosaures. Je n'y suis pas allé parce que je passe d'abord par le terminal de bus pour résercer mon bus pour la Páz, et vu que la course de vélos revient aujourd'hui la ville est un peu encombrée et je n'ai plus trop le temps pour le parc qui ferme assez tôt. Je regarde arriver quelques vélos puis quelques instants après c'est le tour des karts d'entrer en jeu. Ils decendent la calle Alvaro à toute vitesse. Enfin, les plus rapide parce que certains ont un peu de mal à prendre de la vitesse. Les premiers à passer sont les enfants avec leurs voitures de plastiques et ils ne sont pas les plus lents. Une ambulance passe, il a dû se passer quelquechose. Tout le long du parcours les élèves du lycée militaire régulent le passage des piétons entre chaque vague de voitures. C'est un peu le bazar. Certaines personnes ne respectent pas les jeunes miitaires et traversent quand même, c'est alors l'occasion pour les collègues de celui qui a laissé passer de l'engueuler. Mais bientôt les rôles sont inversés car aucun ne peut se faire respecter. C'est assez amusant. Dans la rue derrière moi une dame rape un cube de glace, puis elle aromatise la neige obtenue avec des sirops pour les vendre aux spectateurs.

Un chien décide de se joindre à la course en courant à la rencontre des bolides, le premier l'évite de justesse mais le deuxième le prend de face et on peut voir le chien voler et le kart partir dans le public. Le public réagit mais les militaires sont obligés de mettre de l'ordre, d'autres véhicules arrivent. Quelques instants plus tard le chien passe en couinant sur trois pattes, et il reçoit même un coup de baton de la part d'une jeune recrue. Après la vague de kart c'est une voiture privée qui descend la rue à toute vitesse, par la fenêtre on voit quelqu'un allongé sur la banquette arrière. Il y a eu de la casse. Je ne comprends pas pourquoi ils n'ont pas mis les barrières utilisées ce matin pour le vélo. Une embarcation perd une roue juste après nous avoir passé, le public applaudit la chute des deux pilotes. La voiture est sortie du parcours et devient l'objet de l'attention des spectateurs. Un autre accident a lieu devant nous, alors que deux karts luttent pour une place un des deux sort de la route et vient percuter le public juste devant moi. Mais pas trop de mal, les spectateurs n'ont rien et l'équipe repart. C'est amusant à voir mais ça n'est pas sans risque, ça ne m'étonne pas que ça n'existe pas en France avec toutes nos règles de protections. Le soir je retourne manger dans une pizzeria où j'étais allé deux jours avant et le serveur e reçoit comme un habitué : grand sourire et poignée de main. Je sais les pizzas ne sont pas trop des spécialités du pays mais il n'y a pas non plus un grand nombre de restaurants qui fait des plats locaux, il y a plus de pizzeria que d'autres.
Dimanche les bus ne vont pas au parc crétacique apparemment. La ville est très calme ce matin, presque tous les artisans sont partis au marché de Tarabuco ainsi que la plupart des touristes. Ce marché est très connu mais si c'est pour voir 200 artisans vendrent les mêmes choses qu'ici, ça ne m'intéresse pas trop. Si j'ai le temps je ferais celui d'Otovalo en Equateur, i parait que c'est un peu pareil. Je profite donc du calme de la place, toujours fermée aux voitures à cause de la dernière étape en contre la montre de la course cycliste. C'est finalement un équatorien qui remporte la vistoire à l'issue des 5 étapes, Byron Gama si j'ai bien compris les cris du speaker. Dans quelques heures je vais quitter Sucre, je m'y suis bien reposé et c'est vraiment une ville magnifique, largement plus belle que Salta et il y a une vraie envie de garder le coeur de la vité propre et authentique. Je ne sais pas si c'est la préparation du 25 mai qui fait ça mais j'ai trouvé la ville très active et animée. Un endroit très agréable que je conseille à qui veut visiter l'Amérique du sud. L'animation de la place 25 de mayo, le calme de la place de la Relcoleta, les marchands de journaux qui crient dans la rue, les chocolats de Para Ti et les deux jongleurs accrobates des feux rouges, vont me manquer. J'aurai dû proposer à Erika et Johnatan qu'on se revoit, ils étaient sympathiques. Tant pis, une autre fois. Je fais un dernier tour au parc Bolivar, c'est une véritable fête forraine, des petits quads électriques font le tour du parc, des barraques vendent des oreillettes ( merveilles pour certains, bugnes pour les lyonnais ), d'autres des brochettes de je ne sais trop quoi ( du coeur peut-être ). Un homme déguisé en pirate fait le clown et amuse les enfants. Des chevaux font faire le tour de la place à qui veut, pendant que les étudiants révisent leurs cours sur les bancs et le amoureux s'embrassent. Un groupe de musique folklorique enregistre un clip devant les palmiers. Retour à la place 25 de mayo où les enfants après avoir donné du blé aux pigeons leur courent après pour les faire s'envoler. C'est un dimanche après midi comme il y en a partout. Avant de partir pour La Paz je m'offre un bon goûter : crêpe à la dulce de leche et boule de glace avec un jus d'ananas. J'échange quelques mots avec ma mère sur msn et je me mets en retard. Je dois être au terminal à 18h30 pour un départ à 19h mais je ne prends le micro ( bus de ville ) qu'à 18h29. Je suis un peu inquiet, l'autre jour pour aller chercher mon billet on avait mis 25 minutes, mais aujourd'hui il y a la course de vélo en moins. Finalement j'arrive juste dix minutes avant, je passe à la pesée pour mon sac : 22,5kg et je monte dans le bus. Un petit garçon monte pour vendre des chewing-gum et commence à chanter. Il a une jolie voix. Le bus part à 19h00, il ne fallait pas être en retard.
Je ne sais pas si vous avez remarqué mais les photos verticales sont à l'endroit, je ne sais pas si Matthieu en est la cause mais d'un coup ça c'est mis comme il faut. A moins que ça ne soit parce que je me rapproche de l'Equateur, j'ai moins la tête en bas et les photos aussi.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Encore un magnifique reportage... merci !

Tu as pensé à regarder dans quel sens se vident les éviers ?

Grigo a dit…

J'ai regardé une fois mais comme je ne me souviens plus dans quels sens ils tournent dasn le nord...
Il faut aussi que je trouve un endroit pour mesurer la vitesse de coucher du soleil aux différentes latitudes.

Anonyme a dit…

Tu sembles emballé, comptes tu revenir aussi souvent à Sucre qu'à Salta ?
Quelques remarques dans le désordre :
- Tu aurais en effet pu demander à Erika (t'es sûr que c'est pas David?) et Jonathan ce qu'ils faisaient pour les vacances !
- Ce n'est pas un orgue de Bolivie mais un orgue de Barbarie !
- Tu aurais pu essayer d'embarquer sur un mini-kart !! Cela t'aurait permis de faire d'étonnantes photos de la ville.
- Dernière remarque/question comment font les Sucréens pour ne pas que la ville fonde quand il pleut ?
Thieu

Grigo a dit…

Réponses pour Matthieu:
1 Sucre n'est pas vraiment sur le passage de mes prochaines destinations, ce sera plutôt la Paz, dommage.
2 C'est vrai que j'aurai pu leur demander mais j'ai leur adresse mail je pourrais donc toujours le faire. celà dit je leur ai suggérer d'aller à l'alliance frrançaise mercredi voir "la gloire de mon père" ça leur fera un peu des vacances.
3 Je pense que les mini karts sont réservés à un public averti, c'est pour ça qu'il ssont deux. un homme averti en vaut deux
4 j'ai souvent vu les sucréens peindre les murs de la ville, je croyais que c'était pour le 25 mai, mais en fait ce doit effectivement être une peinture étanche pour la pluie.
banane!