mardi 6 mai 2008

les chutes d'iguazu



Le voyage passe très vite, au lieu de 23h nous n'avons mis que 22h. Il faut dire que les chauffeurs roulaient plutôt vite et nous devions même parfois attendre un long moment avant de repartir de certaines villes pour ne pas repartir en avance.
Mais tout ça se passait pendant la nuit et j'ai bien dormi. Quand je me suis réveillé à 8h nous étions à Posadas et la jeune fille à côté de moi descendait. On n'a même pas eu le temps de parler un peu.

Quatre heures plus tard nous arrivons à Puerto Iguazu. Il a plu ici cette nuit et Ben, le jeune américain qui cogère l'hôtel, me dit que ça pourrait recommencer. Les deux français du bus échouent eux aussi à l'hôtel "sweet hostel". Je voulais aller chez Lola comme me l'avaient conseillé Christian mais c'était complet. Celui-ci a l'air bien, il y a la piscine (même si le temps en s'y prête pas trop) et le petit déjeuner est compris. Depuis le restaurant où je mange mes gnochi (c'est le 29 et le 29 c'est le jour des gnochi parce que c'est pas cher et que les gens n'ont plus de sous à cette date, mais je n'ai pas fait exprès) donc de ma place j'assiste à une partie de paddle c'est une sorte de tennis avec des raquettes en bois de 5 cm d'épaisseur et de 25 de diamètre. Ça se joue sur un demi terrain de tennis avec dans le fond trois murs qui permettent de faire rebondir la balle comme au squash. Je ne connaissais pas. L'après midi je flâne et je fais un peu le blog. Si vous saviez le temps que je passe à vous tenir au courant de ce que je fais. Bientôt je n'aurai plus rien à vous raconter tellement je m'occupe de vous. Le soir je vais manger dans un petit restaurant qui offre un menu touristique pour pas très cher. Dans ce restaurant, je vois les serveurs qui donnent, dans un boite en plastique, les restes de ce que les clients n'ont pas mangé à des enfants. Apparemment les enfants servent un peu de rabatteurs pour le restaurant mais c'est vrai qu'ici j'ai vu plus d'enfants mendier et ils ont l'air vraiment pauvres. Pas que les autres pauvres que j'ai vu n'en avaient pas l'air, mais ceux-ci n'ont même pas de chaussure et me font plus pitié, il y a des enfants très jeunes. C'est un peu sur cette ambiance triste que je rentre me coucher. Seul Ben dort dans la chambre de six. Le lendemain au petit déjeuner il me confie que bein qu'on appelle ce petit déjeuner : "petit déjeuner américain" il ne connait pas beaucoup d'américain qui mange du bacon et des oeufs le matin. En tout cas moi ça me va bien. Dorothée et Rodolphe les deux parisiens originaires du Mans se sont levés tôt aussi, il ne faut pas arriver trop tard aux chutes si on veut bien profiter de tout. Le bus part à 8h10 comme prévu, il est bondé pas seulement de touristes mais aussi de gens de la ville et d'employés du parc national des chutes d'Iguazu. A l'entrée du parc je laisse partir le flot de touristes qui était dans le bus en visitant le petit centre explicatif très bien fait. Mais au train j'en retrouve d'autres, que je laisse partir en prenant le temps d'observer la nature depuis les passerelles; c'est comme ça que j'ai vu la chenille. De toute façon en arrivant à la garganta del diablo il y a plein de monde. Depuis un moment déjà je voyais s'élever les embruns au dessus de l'eau et en se rapprochant c'est le bruit qui s'amplifie. Mais quand on l'a devant les yeux ça n'est pas pareil. Un grand mur d'eau s'effondre 60 ou 80 m plus bas dans un fracas de tonnerre et si on essaie de suivre l'eau depuis le haut on se sent happé et attiré vers le bas. C'est vraiment impressionnant. Je vous mets cette vidéo qui vous donnera un peu l'impression d'y être.





Au sein du parc une agence propose toutes sortes de tours dont celui de vous mener au pied des cataractes en zodiac. Moi j'opte pour un moins cher et un peu plus naturaliste qui consiste à descendre un bras de rivière au dessus des chutes pour essayer d'observer un peu plus la nature. Ça évite aussi de reprendre le train. Nous avons vu ce reptile (alors je ne sais pas si c'est un alligator ou un caïman vu que le guide a parlé des deux mais il me semble que le caïman est plus petit et qu'il a le museau plus étroit) et deux anningas(orthographe à vérifier) sortes de cormorans beaucoup plus fins. Je me balade ensuite au gré des chemins vers toutes les autres cascades.


Il parait qu'il y en a 250 en tout, mais ça dépend du niveau de l'eau qui en fait se joindre certaines ou disparaître d'autres en fonction du niveau de l'eau. A midi sur l'île San Martin (toujours le même) pendant que je prépare mon sandwich trois oiseaux viennent me harceler pour que je leur donne à manger. Il ne faut pas donner à manger aux animaux sauvages mais les gens les ont habitué et un d'eux après m'avoir chipé un bout de pain directement dans la main me saute à deux reprises sur le crâne pour réclamer. Je rebrousse chemin. Mais ils n'ont rien eu de ma part. Juste quelques coups de flash. Ceci dit il sont très beau.

Je termine la visite un peu rapidement par la visite vue d'en haut des saut Bossetti, Adam, Eve en voyant un oiseau tout bleu mais dont je n'ai pas réussi à avoir une photo potable. Par contre la mygale est pas trop moche.
Le soir, les manceaux m'invitent à prendre un maté et nous allons manger avec Gerardt et Meital deux nouveau arrivés dans mon dortoir. Gerardt est un hollandais qui fait un stage à Buenos Aires et Meital une jeune israëlienne seule (ça va finir par être courant) qui continue sa visite de l'amérique du sud après deux mois au Brésil. Notez que l'orthographe des prénoms est totalement arbitraire. Pendant que nous prenons l'apéro en terrasse en attendant une place dedans (parce que c'est un peu plein et que dehors il fait froid) David un américain se joint à nous. Nous sommes donc 6 installés autour d'une table basse à manger qui des pâtes, qui un wok; rien que des plats traditionnels du nord est argentin.
Je sens que vous êtes impatient je mettrais donc la journée côté brésilien sur un autre message.















3 commentaires:

Anonyme a dit…

Après plusieurs semaines de zones désertiques ou semi-désertiques le contraste a dû être saisissant !
Je regrette de pas avoir vu cela ;o)) Là aussi il faudra revenir...
Je pense que c'est en effet un alligator mais Julien confirmera sans doute. Je vois que tu as bien retenu la leçon pour le nourrissage intempestif de la faune sauvage, félicitation que tout le monde en prenne de la graine (moi en premier parfois ! mais c'est rare).
Continue à mettre des vidéos c'est plutôt sympa.
Thieu

Anonyme a dit…

sur ce site : http://www.dinosoria.com/alligator.htm

on explique que les caïmans font partie de la famille des alligatoridés...

A priori c'est un "yacaré" ou alors un caïman noir (le plus gros d'Amérique du sud... jusqu'à 6m !)

Jolies photos en tout cas !

C'est sympa de ne pas forcément suivre les chemins habituels et les groupes organisés...

Anonyme a dit…

Mais nous on veut la suite, tu ne parles pas du coté brésilien (je sais c'est nul mais quand meme...) et j'espère que Paprika aura une place d'honneur !

Nous, ça y est on est rentrés, un peu dur de retrouver Paris et un peu décalés aussi (d'ailleurs Rodolphe dort sur le canapé en ce moment même!).

Nous te souhaitons plein de bonnes choses pour la suite et allons suivre de près ton périple;

Buena suerte

Dorothée et Rodolphe