mercredi 7 mai 2008

les chutes d'Iguazu (côté Brésil)


Il a bien plu cette nuit et ce matin le ciel est gris et vraiment incertain mais nous décidons d'y aller. Gérardt retourne côté argentin, il n'y a passé que l'après midi hier et le billet tamponné permet de ne payer que moitié prix le deuxième jour. Je pars un peu avant Dorothée et Rodolphe mais ils me rejoignent assez vite surtout que les bus qui doivent partir toutes les 20 minutes ne se bousculent pas vraiment. En fait c'est le 1er mai aujourd'hui et c'est aussi le jour du travail. Donc service limité. Le bus est donc bien plein et nous arrivons tout de même à la frontière argentine où nous avons droit à notre tampon. Puis c'est le Brésil, le pont qui sépare les deux pays est en partie aux couleurs de l'Argentine jusqu'au milieu puis celles du Brésil ensuite. Alors je préviens tout de suite ceux qui se font un rêve du Brésil, le Brésil c'est nul. On n'a même pas droit au tampon à la frontière. Il faut rester au moins trois jours et du coup le bus ne s'arrête même pas. Seuls ceux qui restent lus de trois jours descendent et prendront un autre bus plus tard. Ensuite le bus nous dépose au bord de la route, nous devons traverser pour attendre celui du parc national. Au parc nous prenons un autre bus qui nous mène en face du saut de Bossetti et pas très loin de la Garganta del Diablo. Pendant le trajet une voix explique en portugais, anglais et espagnol les différentes options qu'on peut avoir dans le parc.


Mais apparemment celle du terminus est la seule gratuite. Le Brésil c'est nul. Nous descendons donc au terminus il commence à faire des gouttes. Je sors mon kway décathlon et comme je vois que Dorothée n'a rien pour se protéger je le lui propose. Que je suis galant! Non vous rigolez je lui ai passé parce que j'avais aussi ma cape de pluie en plus dans mon sac (des fois qu'il pleuve plus ou que les embruns soient trop forts) sinon elle se serait bien gelé et ça ne m'aurait rien fait;-)




La pluie augemente au fur et à mesure qu'on approche de la Garganta del Diablo, et pour couronner le tout les embruns à cet endroit sont vraiment épais, mais ils sont chaud contrairement à la pluie. Nous ne restons donc pas très longtemps sur les passerelles, nos jambes sont trempées. Le Brésil c'est nul. Nous mangeons sous un grand hall, puis un peu de maté pour nous réchauffer. Dorothée a bien fait de se mettre à cette coutume toute argentine. La pluie se calme un peu, nous allons voir la vue depuis le mirador tout proche. Je montre à Dorothée Gogo et Clara et oh surprise! Elle aussi a une mascotte, Paprika. Les singes sont très contents de rencontrer une copine, ils posent pour la photo.

Nous décidons de repartir vers 15h, le bus du parc est vraiment bien équipé, le second étage a un toit en vitre et des ouvertures sur les côtés pour profiter de la nature et aérer quand il fait chaud. Sauf que là il fait froid et il pleut, ça ressemble plutôt à une ballade sur les côtes bretonne avec les embruns de la mer sur le visage. Alors si en Bretagne ça passe, au Brésil c'est pas terrible. Le Brésil c'est nul. Entre le parc et l'arrêt de bus nous retombons sur le même chauffeur (anecdote), je le reconnais bien parce qu'il a les yeux très clairs. Nous attendons un bon moment avant de voir un bus pour l'Argentine, mais il est plein et ne s'arrête pas. Apparemment il y a un bus toutes les deux heures de l'agence avec laquelle nous sommes venus ce matin. Mais ça n'était pas celle là, il devrait arriver dans une demi heure. Mais quatre touristes qui attendent avec nous décident de partager un taxi. Ce qui donne l'idée à la dame et sa fille de nous proposer la même chose. Nous la suivons. Nous nous entassons à 5 dans le taxi. Enfin "ils" s'entassent parce que j'hérite de la place de devant. A la frontière toujours pas de tampon brésilien, c'est définitif le Brésil c'est nul : et 1 et 2 et 3-0!

Par contre pendant que nous faisons la queue dans la file des voitures, un bus passe devant nous dasn celle qui lui est réservé. Ah il y avait bien un bus qui allait arriver! Dire que la dame engueulait sa fille en lui disant qu'il n'y avait pas de bus avant deux heures. Elles descendent au Duty free d'Iguazu en espérant faire des affaires. Le taxi nous dépose devant l'hôtel. Ici aussi il a plu presque tout le jour, Gérardt n'est pas retourné aux chutes il en a profité pour réviser son examen de lundi. Dorothée et Rodolphe partent par le bus de 19h30, ils vont à Colonia en Uruguay, une ville coloniale qui a gardé son cachet paraît-il. J'espère pour eux qu'ils auront eu droit au tampon uruguayen...Dans quelques jours ils rentrent en France, ça va leur faire bizarre, surtout pour Dorothée qui est en Amérique du sud depuis trois mois.
Je regarde la télé avec Gérardt, des séries que je ne connaissais pas : notamment the office, je vous le conseille. Comme il pleut toujours nous décidons de nous faire livrer une pizza et de regarder la télé sous l'abri extérieur de l'hôtel. Au programme la fin d'un film avec des sirènes, un peu bidon mais un américain nous rejoint. Puis deux anglaises arrivée aussi dans le dortoir (ils ont rajouté des lits du coup) regardent avec nous Harry Potter à l'école des sorciers en VO non sous titré (heureusement que je connaissais l'histoire) et pour finir la soirée "the beach" avec Di Caprio, Virginie Ledoyen et Guillaume Canet.
Le lendemain après avoir manger du surubi, une sorte de poisson chat à la chair blanche assez ferme et au léger goût de rivière je prends le bus pour San Ignacio à quatre heures de là.

Bon pour être honnête, si on avait pas eu la pluie côté brésilien ça aurait été très bien parce que de ce côté on voit certaines chutes qu'on avait pas vu et on s'approche un peu plus de certaines, d'où les embruns sur les photos. Pour finir je vous ai mis un arc en ciel argentin et une photo pas terrible de ma tête pour que vous ne m'oubliez pas. Les arc en ciel il y en avait plein côté argentin, normal il faut du soleil! J'ai failli en toucher un pour voir les bisounours mais bien sûr il a disparu au dernier moment. Normal il faut du soleil et ne pas être trop près pour les voir.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Salut a toi le gauchos aux petits potes dans la poche...
Quels plaisirs de découvrir ton blog.
Félicitations il est particulièrement bon et agréable a regarder.
Ca y est le retour a paris est accompli. Mais descente en sarthe cet apres midi pour que le retour ne soit pas aussi brutal que prévue.
Pleins de bonnes choses a toi et ce fut un plaisir de partager un petit moment avec toi.
I will come back
Rodolphe qui trouve le Brésil nul

Anonyme a dit…

Faut vraiment que tu apprennes à faire un sourire sur tes auto-portraits, sans forcément avoir une rose entre les dents mais là on dirant la photo de ton passeport !
Moi qui pensais qu'au Brésil toutes les femmes se baladaient les fesses à l'air ;o)) Avec c'ette pluie c'est pas gagné !
Thieu

Anonyme a dit…

C'est vrai l'histoire du petit gorille vert ? C'est obligé pour partir en voyage ?

Tu as bien fait de ne pas aller plus loin dans le Brésilé, il n'y a rien que la jungle avec des anacondas géants et un jésus christ de 15 m de haut en béton... le Brésil c'esr nul !