jeudi 8 mai 2008

Salta troisième et dernière fois (peut-être...)

Pendant que j'attends mon bus, je regarde le manège de quatre frères et soeurs qui tour à tour distribuent des cartes avec un poëme avec l'espoir d'une pièce en retour. Pendant que je mange les quatre passent chacun à leur tour. Mais une carte me suffit. Le bus arrive avec bien trois quart d'heures d'avance. En fait c'est la même équipe qu'à l'aller, les fous du volant. Le voyage se passe aussi bein qu'à l'aller avec toujours des films un peu plus évolués que les autres compagnies. Nous avons vu : the constant gardener, blood diamond et children of men. Le dermnier est un peu bizarre et nous n'avons pas eu droit à la fin. Le voyage se termine à 9h du matin. Cette fois je pars directement pour l'hôtel salta por siempre, celui où nou sétions la première fois avec Matthieu.
J'hérite de la même chambre mais comme je suis seul je vais payer un peu plus. La dame me baissera le prix si quelqu'un d'autre vient. Je profite de cette journée pour me remettre à jour avec le blog. Il en avait bien besoin. Je discute en même temps avec ma famille sur msn, c'est pas mal quand même le progrès. Je me renseigne sur le tournoi de polo puisque normalement ca doit être en ce moment. L'office du tourisme n'est toujours pas au courant et m'envoie au ministerio du tourisme qui eux sont au courant et me donne une brochure et tout le programme de la semaine. Aujourd'hui c'est dans une autre ville, j'irai demain au club de Salta. Le midi pendant que je mange la télé diffuse des images du volcan Chaíten en éruption. J'avais failli aller là-bas après l'île de Chiloé mais je n'avais pas trop le temps avant de rejoindre Matthieu. Quoiqu'il en soit les cendres s'élèvent à plus de 6000m et commencent à tomber à l'est sur la ville d'Esquel. Certains aéroports sont même fermés notamment ceux très éloignés de Puerto Madryn et Trelew sur la côte atlantique.
Après manger alors que je traverse le parc, un vagabond très volubile et plutôt sympathique me présente à de jeunes écolières qu'il interpelle gentilment. C'est assez rigolo comme situation, heureusement j'ai mes photos de la France sur moi et tous les trois sont intéressés par ces images. Les filles encore au lycée sont intéressées par un de mes cousins (Alexis tu as une touche!). Les filles nous expliquent que pour gagner un peu d'argent elles distribuent des prospectus pour un magasin, pour ça elles sont payées 10 pesos (2 euros) chacune. Pas de quoi faire la fête tous les soirs. La conversation s'interrompt quand les lycéennes doivent retourner en cours. Le soir j'ai quelqu'un dans ma chambre, un argentin qui va faire les quebradas. Le prix de la chambre va baisser.
Le lendemain matin direction la poste pour envoyer un colis en France. La dame m'explique qu'il faut en fait passer par la douane pour qu'ils vérifient le colis et que l'envoi se fait de là-bas. Malheureusement je ne comprends pas bien son explication pour trouver la douane et elle ferme à 12h. Plus le temps, j'irai demain, pourle moment je vais voir le polo. Quand j'arrive Salta perd de trois points face à Mendoza. Au fur et à mesure des manches (chukkers si j'ai bien compris) Salta remonte à la grande joie des supporters salteños. Il n'y a pas énormément de public, juste les organisateurs et les familles des joueurs.

Alors pour ceux qui n'y connaissent rien je vais essayer d'expliquer ce que j'ai compris de ce sport. Ceux qui le connaissent pourront me corriger. Alors c'est assez simple le terrain mesure environ 250m (ça fonctionne en yards vu que c'est un sport anglais) et il y a deux gros piquets espacé d'environ 10m de chaque côté du terrain qui délimitent l'enbut. Les points sont inscrits quand la balle passe entre les deux piquets à n'importe quelle hauteur. Pour pousser la balle les jockeys sur leurs chevaux ont un maillet (comme au croquet) avec un côté plat et un côté en biseau pour pouvoir relever la balle blanche constituée d'un matériau plutôt dur.
A chaque point marqué las camps changent de côté. C'est à dire que si une équipe a marqué un point dan sun enbut elle doit aller marquer de l'autre côté maintenant. Quand un point est marqué le jeu revient au centre et l'arbitre lance la balle au milieu de tous les joueurs. Quand une faute est commise par une équipe dans son camp l'arbitre, à cheval lui aussi, siffle une pénalité. La balle est placée à 60, 40, ou 30 yards de l'enbut suivant la gravité de la faute. Plus la faute est grave plus la balle est près. Si une faute est commise dans l'autre moitié du terrain la balle est mise au centre. Chaque manche dure environ 10 minutes d'après ce que j'ai pu mesurer. A la reprise de la manche suivante, le jeu redémarre là où il s'était arrété.

Si une équipe tire à côté des poteaux l'autre récupère la balle sur la ligne d'enbut. Quand un point est marqué un homme (en blanc et avec un casque) derrière les poteaux valide le point en levant un drapeau rouge, le cas contraire il agite son drapeau au raz du sol. Pour leur protection les jockeys ont un casque et parfois des lunettes, les chevaux ont des protègent tibias. Mais cet èquipement n'empêche pas les coups quand les balles décollent. Deux ou trois fois un joueur c'est pris une balle dans le dos et apparemment c'est assez douloureux. Une ambulance est même prévue pour ça. Les chevaux ne semblent pas réagir aux coups. Pour le match de Salta à la fin
des six manches réglementaires le score était de 14-14 et il a fallu recourir au but en or. La première équipe qui marquait gagnait le match. Et... Salta a gagné.
J'ai ensuite regardé trois autres matches, le ciel était un peu couvert et il ne faisait pas très chaud mais j'ai passé une bonne après midi.
Je ne raffole pas trop des poneys mais je dois reconnaitre que ceux-ci sont plutôt beaux. J'ai oublié de préciser que chaque jockey a deux ou troi schevaux à sa dispositionet qu'il peut en changer soit entre chaque manche soit pendant la partie s'il le veut. Ce qui m'a le plus impressionné c'est la manière dont le jockey fait corps avec son
cheval. On dirait que le cheval est le prolongement de l'homme, il suit ses mouvements à la perfection, sans qu'on voit vraiment les mouvements du jockey pour le faire obéir. Autre chose c'est la confiance du cheval, il va lui aussi au corps à corps avec les autres chevaux, se poussant parfois sans aucune crainte apparente suivant les ordres de son maître.
Pour ce résumé de Salta et ce troisième séjour je n'ai mis que des photos de chevaux pour faire plaisir aux 3M : Mathilde, Manon et Marie.
Le soir, comme je ne m'étais nourri que de gateaux secs le midi, je me suis fait un bon restau sans le savoir. Le café del tiempo, belle déco et service impeccable. La cuisine était raffinée et plutôt bien présentée on se serait cru dans un restaurant français. Et le dessert un régal, pas très local mais j'essaierai de vous le faire à mon retour. Le tout pour 50 pesos avec le pourboire ( 10 euros ). Le lendemain je me lève assez tôt, direction le supermarché pour récupérer un carton, j'achète un journal pour bourrer le colis et du papier pour emballer le tout. Le scotch je l'emprunte à la marchande de papier à côté de la poste qui fait aussi les emballages. Je ne vais pas acheter un rouleau entier pour un colis quand même. A la douane je passe plus de trois quarts d'heure pour faire enregistrer mon paquet et l'emballer. Il partira par bateau, c'est moitié moins cher que l'avion et même comme ça l'envoi est plus cher que le contenu. Il devrait arriver en France entre 1 et 2 mois. L'après midi je vais visiter le musée archéologique de haute montagne qui conserve dans une chambre froide une momie agée de 500 ans découverte au sommet du volcan Llullancue (je rechercherai le nom exact) à 6739m d'altitude ce qui en fait le site archéologique le plus élevé de la planète. Le musée explique la culture inca qui avait envahi cette partie de l'amérique du sud une centaine d'année avant l'arrivée des espagnols. Les différents rites et sacrifices de leur religion. Si j'ai bien compris les trois enfants de 6 à 14 ans retrouvés sur le volcan avait été sacrifiés au nom de rites religieux. Chacun d'eux avait été enterré vétu d'habits traditionnels et accompagné d'objets usuels comme des coupelles ou des petites poupées de plumes incroyablement conservées. Une seule des trois momies est exposée et les visiteurs ont le choix de la voir ou nom en actionnant la lumière. Elle est en très bon état grâce au froid et à l'asepsie qui règne à cette altitude et on peut voir encore ses vêtements et ses cheveux ainsi que la déformation de son crâne qui la font appartenir à une caste élevée. Le soir je mange dans un endroit bon marché car il ne me rste plus beaucoup d'argent avant de partir en Bolivie et je ne veux pas retirer. J'ai bien fait parce que finalement la ristourne sur la chambre n'ets pas celle que j'espérait et j'ai juste assez pour payer.
Le lendemain matin je pars pour La Quiaca à 10h30.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

coucou merci pour ces magnifiques photos!

eh oui le cheval est la plus belle conquêtes de l'homme!!!

voila bon voyage cousin!


gros gros bisous à toi!!!




Manon

Anonyme a dit…

Tu préfères la mamie de l'hotel ou la momie du musée ?

Tu pars demain en Bolivie ? C'est le pays des bols ?

Anonyme a dit…

J'espère que tu vas faire du sport parce qu'à ce rythme là, tu risques l'obésité ;o)

Félicitation pour ton périple et continue sur ta lancé !

Le motard mirabelain ;o)

Anonyme a dit…

Enfin un match de polo !!
Bravo pour ta perséverence.
Y avait il les mêmes distractions devant l'hôtel que lors de notre passage ? En as-tu profité ?
Thieu

Grigo a dit…

la mamie de l'hôtel devait être de la famille de la momie, elles avaient un air un peu desséché toute les deux.
Non Matthieu je ne sais pas si les "distractions" devant l'hôtel étaient toujours là et je n'en ai pas profité. petit canaillou.

thilde a dit…

merci pour ce beau reportage!
tu n'as jamais mis autant de photos, tu n'aurais pas découvert une nouvelle passion..??? dans ce cas à ton retour tu auras droit à un tour sur Mandore!!!
bises
thilde