lundi 23 juin 2008

Cabanacondé, la vallée des condors

Le bus reprend une partie de la route par laquelle nous sommes arrivés à Arequipa puis les paysages changent, toujours entouré de montagnes désertiques il y a cependant quelques oasis autour des ruisseaux. Rien à voir avec des palmiers et des cultures dans tous les sens, non des zones marécageuses où des dizaines d'oiseaux aquatiques tels que des canards ou des ibis de la puna viennent se nourrir. Au creux des vallées les ruisseaux offrent quelques zones de pâturages pour les lamas et les alpagas ( alpacas en péruvien ). Les alpagas ont de différent avec les lamas qu'ils semblent un peu plus grand et ont une touffe de poils plus importante sur le dessus de la tête. En plus c'est le poil roi pour fabriquer les bonnets, écharpes, pulls et vestes que les touristes achètent dans les marchés artisanaux. Pas toujours de très bon goût mais n'est pas touriste qui veut. Je commence la lecture de "la maison des esprits" de Isabel Allende. A Chivay le bus se vide presque entièrement et se rerempli presque aussitôt. Et arrive quelque chose que je ne comprends pas dans ces pays et qui m'énerve : les gens montents avant que tout le monde soit descendu. Les femmes en costumes traditionnel poussent pour avancer au fond et cette fois c'est une petite fille d'à peine deux ans qui en pati. Elle est pressé par les gens qui montent et coincé par une dame qui veut descendre. Sa mère est un peu derrière et supplie que les gens laissent passer sa fille. Mais rien à faire les gens crient "Avancez! Avancez!" et la fillette pleure. Une femme montée pour vendre des empañadas ou de la gélatine essaie d'aider la petite qui trouve finalement refuge à l'abri d'un fauteuil. L'assistant du chauffeur de bus bloque la montée alors que ceux déjà dans le bus s'engouffrent pour trouver une place. On dirait qu'ils ont peur que le bus parte sans eux. Une fois tout le monde descendu la cohue reprend. Et vas-y que je te pousse, que je te donne un coup de sac sans te dire pardon, que je réserve une place, que je reste au milieu pour accomoder ma place alors que les autres attendent en criant d'avancer, que je redescends chercher un autre awayo ( étoffe dasn laquelle ils transportent tout) en croisant les gens qui montent. Parfois j'ai envie de leur crier dessus, de leur dire de s'organiser qu'ils mettront leur sac au dessus quand tout le monde sera rentré. Mais non, c'est comme ça que ça marche et ça fait aussi parti du "charme" du pays. Le bus est plein et beaucoup de gens sont debout. On fini par crever, le chauffeur et son assistant change la roue sans que personne ne descende. J'en profite pour regarder les chapeaux des femmes : ils sont très décorés, les broderies forment des étoiles, des fleurs, des formes géométriques et donnent une épaisseur au chapeau qui le rend rigide. Elles portent aussi des gilets de même facture. Dans un petit village,le bus s'arrête pour fairemonter deux couples de jeunes touristes. Ils n'ont pas de place assise et sont donc debout devant. J'essaie de les écouter parler pour savoir d'où ils viennent, c'est un peu devenu un jeu. Mais là j'ai un peu de mal : ils ont tous un accent français quand ils parlent espagnol et le couple qui ressemble le moins à des français semble se parler en français de temps en temps. La fille de l'autre couple a vraiment un visage français mais son copain non et on dirait qu'ils parlent allemand. Arrivés à Cabanacondé il fait nuit, le gars d'un hôtel vient nous vendre le sien qui est juste à côté et pas cher : nous y allons tous les cinq. Le couple qui parle français vient de se trahir, ils ont reparlé et leur accent les a vendu ils sont québécois, l'autre couple a l'air d'ête allemand. Je m'installe dans ma chambre, je veux regarder par la fenêtre et un ours polaire montre sa tête quand je l'ouvre. En fait ce n'est pas un ours polaire mais un gros chien blanc au poil touffu et dru. Il arrive tout juste au dessous de ma fenêtre quand il est debout contre le mur. La terrasse sous ma fenêtre est son endroit. Il est très gentil mais dans le noir je dois avouer qu'il m'a surpris. Heureusement que ça n'était pas un faisan, pas vrai Matthieu! Je sors manger dans un petit restaurant avec les locaux, de toute façon à part celui de l'hôtel il ne semble pasy avoir de restaurant à touristes ici. Mais il y a pas mal de gens sur la place de ce village d'un millier d'âmes. Je passe une très bonne nuit sauf que je comptais me lever vers 7h30 et que les clients de l'hôtel se lèvent vers 6h15 pour aller voir les condors. Du coup je me lève à 7h et sors vers 7h30 pour aller vers le mirador qui surplombe la vallée, j'irai voir les condors demain. Le cañon de Colca est le deuxième plus profond du monde après celui qui se trouve à quelques kilomètres de là, les deux ont une profondeur de plus de 3500m depuis le sommet des montagnes jusqu'au fond. C'est vrai que c'est profond mais ça n'est pas si impressionnant que ça parce que ce ne sont pas des falaises. Tout de même il va falloir que j'aille jusqu'au fond si je veux aller à l'oasis. Mais ça c'est de l'autre côté du village. Un gars de l'hôtel m'a bien indiqué plus ou moins comment y aller mais je mets quelques minutes avant d'être sûr que je suis sur le bon chemin. De toute façon il semble qu'il n'y ait que ce sentier pour descendre et il descend bien. D'en haut on peut voir le fameux oasis. Au fond du canyon on aperçoit quelques piscines autour desquelles sont alignés des bungallows au toit de paille posés sur un gazon qui semble parfaitement tondu avec quelques palmiers. Si c'est ça l'oasis ça ne va pas me plaire. Moi je pensais que ce qu'ils appellent piscine dans le guide c'était des trous d'eau dans une végétation luxuriante. Et quand, au bout de 2h, j'arrive 1000 m plus bas mes craintes sont confirmées, l'oasis semble se diviser en trois sites hôteliers ou de camping. Enrique m'avait bien dit qu'ils faisaient payer pour se baigner mais là en plus je me vois mal arriver au milieu du gazon, m'installer pour pique niquer et leur dire que je ne me baigne pas. Parce que en plus j'ai oublié mon caleçon de bain. Je continue un peu plus loin vers le pont mais je ne veux pastrop m'en approcher parce que hier à côté de moi dans le bus Washington m'a dit qu'ilfallait payer 35 soles pour aller dans le canyon et que lui faisait payer en bas ceux qui n'ont pas pris leur billet en haut. 9 euros pour me promener ça fait un peu cher je trouve! Alors que j'essaie de prendre une fleur en photo quelqu'un passe derrière moi, je me retourne et sur qui je tombe? Nathalie! La suisse de Sorata. Décidément on a le don de se rencontrer dans des endroits perdus. Nous discutons un moment. Elle vient de se prendre la tête avec le propriétaire du deuxième hôtel qui lui demandait un ticket pour entrer dans sa propriété, billet qui aurait dû lui être remis par l'hôtel de son père si elle y avait séjourné. Mais en fait elle est dans le même que moi. Et le gars lui a dit qu'elle était dasn une propriété privée. Un turc bizarre pour un hôtelier... Nous nous mettons à l'ombre d'un arbre pour pique niquer juste derrière le dernier complexe touristique. J'ai un peu de pain de la dulce de leche et des minis banabes que j'ai acheté ce matin. Les minis bananes plaisent beaucoup à Gogo et Clara mais ils n'en mangent qu'une à eux deux. Pendant que nous mangeons le propriétaire de cet hôtel vient nous voir et nous propose de venir manger dans son espace réservé aux touristes. Il est sympathique et discute un peu avec nous. Il nous confirme que le gars d'à côté est un peu fou et qu'il n'a aucun contact avec lui. Lui est né ici et a aussi développé quelques bungallows pour le tourisme et a quelques places de camping pas très chères. Sa piscine est à 3 soles ( comme les autres ) et a une température de 27 degré puisque c'est une eau qui vient de dessous la Terre. Il fait tès chaud au fond de ce vallon mais je n'iria pas me baigner en revanche pour sa sympathie nous lui prenons une boisson. Le cadre est très beau, c'est vert, les bungallows sont faits de cannes et le toit de paille, ça doit être agréable de passer une nuit ici. Vers 13h30 nous commençons notre remontée. En route mous croisons quelques enfants qui reviennent de l'école. Est-ce qu'ils font le trajet tous les jours ou ils rentrent chez eux parce que c'est vendredi? En tout cas ils descendent en courant. Plus haut, profitant d'une pause je discute avec un homme assis lui aussi. Il récolte les cochenilles sur les cactus. La cochenille est un insecte ou un acarien ( demande précision auprès des spécialistes ) parasite des plantes dont on se sert pour extraire un colorant rouge soit pour le textile soit pour l'industrie agroalimentaire et si mes souvenirs sont bons il y en a dans les fraises tagadas, c'est tellement bon les fraises tagadas avec du jus de cochenille ( demande confirmation auprès des spécialistes s'il y en a ). Le gars me dit que le prix d'achat a beaucoup baissé depuis dix ans. Aujourd'hui on leur achéte 2 dollars la livre de cochenilles fraîches alors qu'il y a dix ans on leur achetait 300 soles le kg de cochenilles sêches. Je ne sais pas qu'elle est la perte de poids entre une cochenille fraîche et une sêche et je ne sais pas non plus qu'elle est le facteur de multiplication de prix entre les deux mais ca pourrait faire un bon exercice de math de ce2. En remontant nous avons une belle vue sur le village et les andenes ( restanques d'ici, ou culture en terrasse mais c'est plus long ). Nous arrivons au village comme prévu en trois heures. Sur la place du village il y a de l'animation, une réunion pour le développement de Cabanacondé était prévue aujourd'hui et les gens forment deux files autour d'une table où ils signent ou vote ou donne leur avis je ne sais pas trop, mais là ça se fait dan le plus grand calme. Pendant ce temps les enfants jouent à l'élastique pour les filles et à se courir après pour les garçons et certaines filles comme partout sur terre. Devant l'hôtel des filles plus grandes jouent au volley sur la route pavée. Il faut dire qu'il passe peu de voitures ici. Sur le trottoir les Québécois relèvent des points GPS pour préparer une randonnée de 5 jours. Ils n'ont pas assez de place dans la chambe pour étaler leurs cartes et les enfants du villages viennent voir ce qu'ils font. Les allemands arrivent sur ces entrefaits, en fait ils sont suisses-allemands ce qui explique un peu l'accent différent. Les québécois se replongent dans leurs calculs pendant que Nathalie invite ses concitoyens à manger avec nous et un péruvien qui lui a donnérendez-vous mais avec qui elle ne veut pas être seule. Nous avons rendez vous à 19h, j'ai le temps de prendre une douche, à peine tiède, plutôt froide même, je suis au troisième étage et l'eau chaude doit avoir du mal à monter. Ça n'est pas des plus agréable d'autant plus qu'ici il fait froid, nous ne sommes plus au fond du canyon mais à 3400m. Encore un bon petit repas : soupe et plat principal. Nina et Daniel sont très sympathique, demain nous irons ensemble au km 18 pour voir les condors. Normalement on les observe à la Cruz del condor mais Ali,le gars de l'hôtel nous conseille d'aller plutôt là-bas si on ne veut pas payer les 35 soles. Après le repas Ali nous explique que ce billet de 35 soles est soit disant fait pour contribuer au développement de la vallée mais en fait une entreprise en tire tous les bénéfices sans que les habitants de Cabanacondé n'en voient le moindre effet. Donc c'est sûr je ne paierai pas le ticket. Une caresse au chien ours ( le pero oso comme aurait dit un petit garçon vu à Pucón ) et je me couche. Le lendemain réveil 6h15 à mon tour je prépare mon sac parce que je rentre après à Arequipa, je déjeune et je vais prendre le bus avec Nia et Daniel. Bien sûr nous ne sommes pas seuls. Les gens dans le bus sont étonnés quand on demande à descendre au kilomètre 18 alors qu'il n'y a que des champs et des jardins ( chacras ) par ici. -"Vous ne voulez pas aller à la croix du condor?". Ils nous indiquent donc quand descendre. Un homme nous conduit sur le bon chemin qui passe devant sa maison et en une vingtaine de minutes nous sommes sur place. Nous attendons les condors. Nous discutons un peu : Daniel est architecte et continue les études tout en enseignant, il a 29 ans et a rencontré Nina 24 ans quand il lui enseignait comment devenir moniteur de colonie il y a quelques années, aujourd'hui Nina est orfèvre. Quelques faucons et aigles nous occupent un moment mais on commence à douter du tuyau de Ali. Et à un moment nous apercevons enfin les ailes argentées et larges du condor. Il est au dessous de nous mais grÂce aux courants ascendant près de la falaise il est rapidement très près de nous, un autre le suit plus bas. Mais ils passent vite et nous avons juste le temps d'entendre le bruit du vent dans ses ailes sans pouvoir faire de photo valable. Ils sont partis se cacher derrière un pan de falaise. Ils vont sûrement revenir. Effectivement quelques instant plus tard un des deux revient et passe au dessus de nous en faisant quelques cercles et s'élève. Il fait le "vol touristique" dit Daniel. Nous patientons encore un bon moment avant que l'autre ne revienne. Toujours aussi majestueux, et impressionnant, le condor mesure jusqu'à trois mètres d'envergure, le dessus de ses ailes est argenté et il possède un collier de plume blanches autour du cou, une sorte d'écharpe ( c'est qu'il fait froid à l'altitude où il vole ). Il est maintenant 10h30 le prochain bus qui part de Cabanacondé part à 11h15, il faut se rapprocher de la route et de toute facon il ne devrait plus y avoir de condor, l'heure est passée. Pendant que nous attendons le bus nous regardons un vieil homme courbé par le travail de la terre qui tire un taureau pour l'amener boire au canal qui passe tout proche. Ensuite il le ramène a un coin du champ que l'animal n'a pas encore brouté. Puis il passe à une autre vache. Quand il a déplacé tous ses animaux il se met à retourner les bouses pour qu'elles sèhent bien. J'ai vu quelques femmes en transporter dans leur awayo. En Mongolie ils se servent des bouses comme combustible dans leurs cuisinières, je pense qu'ici ca doit être la même chose parce que niveau bois ils ne sont pas trés gatés. Le bus arrive et s'arrête. Je prends une place pour Arequipa et Nina et Daniel pour Yanque, ils descendront plus tôt, toujours dans cette vallée. Au fur et à mesure des villages le bus se remplit. A un moment je laisse ma place à une vieille dame qui redescend quelques kilomètres plus loin. Je reprends ma place. Le bus est maintenant plein et des gens sont debouts. Mais je dois encore laisser ma place à une mamita et au village suivant il faut bourrer le bus. Et là la panique reprend : le chauffeur crie pour que nous reculions plus au fond du bus, les gens lui répondent que c'est plein et ceux qui sont assis réclament que le bus reparte, ceux qui ne sont pas montés prendront le prochain. Mais le chauffeur insiste :
-"toi avec le grand chapeau blanc avance au fond!"
Dehors des jeunes font mine de monter dans les soutes à bagages, les gens assis crient, d'autres tapent sur les fenêtres pour que le bus reparte. Finalement en nous tassant bien je recule de quatre fauteuils. Je suis bien loin de mes amis suisses. A Yanque le bus se vide bien et je retrouve une place. Je dis au revoir à Nina et Daniel par signe à la fenêtre qui ne s'ouvre pas. Daniel aide une vendeuse de gélatine à passer un pôt à une dame dans le bus. La vendeuse est trop petite pour atteindre la fenêtre. C'est tout ca le charme des voyages en bus au Pérou ( et en Bolivie ). A Chivay nous avons une demi heure de pause. Au moment de repartir je reprends une place au hasard. Mais c'est la place de quelqu'un, je change. Une autre personne me montre un ticket avec le numéro de la place, je change. Une dame qui a vu le manège me sourit. En tout je change cinq fois de place avant de me retrouver à côté d'une infirmière qui a travaillé en Italie, elle est sympathique. Je pense à regarder le billet que le jeune m'avait fait quand je suis monté au km 18 et il est écrit "place 25". Quel tâchon je suis! La fille me dit de ne pas m'en faire que je peux rester là. Mais je ne comprends pas pourquoi le jeune m'avait donné la place 25 vu que j'étais à la 7 ou 8. Au moment où le bus va partir une personne monte et... je suis à sa place. Il ne reste plus qu'une place inoccupée, la 25. Non, la 24 : une fille, américaine, est assise à la fenêtre place numéro 25. Je ne dis rien et m'assieds. Nous arrivons à Arequipa à 17h30. Je prends un taxi pour l'agence avec qui j'ai pris le tour pour Choquequirao. Aprés un petit breefing, le gars me propose de me ramener au terminal pour que je prenne mon bus pour Cusco ( j'avais acheté le billet avant de partir à Cabanacondé ). C'est un peu tôt mais dans une demi heure le Pérou joue les éliminatoires de la coupe du monde 2010 contre la Colombie. Je n eveux pas lui faire râter ca alors j'accepte. De toute facon au temrinal il y a de quoi manger et internet. Dans son gros quatre quatre la radio passe une chanson d'Indochine des années 80. Ils aiment beaucoup ces années là et indochine est connu me dit-il. Pour Cusco c'est un terminal juste à côté de l'autre mais mon guide me montre où je dois payer la taxe et à quel bureau m'adresser pour mes bagages. J'avais laissé mon gros sac à l'agence dans le premier terminal. Ils ont fait suivre sans que j'ai à le porter. Le bus, très confortable, part comme prévu à 20h30. Nous devons arriver à 6h et quelqu'un de l'agence est sensé venir me chercher au terminal.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

voilà pour la cochenille : les cochenilles parasites (Coccoidea) forment la super-famille d'insectes homoptères sternorhynches (littéralement museau étroit).

Un jeu de mot à la Matthieu : Cabanacondé c'est le nom du commissariat là-bas ? (je me suis abstenu d'en faire un avec "condor"....)

J'aimerais bien voir une photo de cette Nathalie, moi. Une nana qui te suit jusqu'au bout du monde, c'est quand même pas rien !

Vivement la prochaine étape !

Bises mon gars ! (au fait tes chuassures de marche tiennent le coup ?)

Anonyme a dit…

Secouez-moi si je me trompe mais je crois que les cochenilles sont aussi retrouvées dans l'Orangina (peut être l'Orangina rouge seulement).
C'est toujours impressionnant de voir les grands rapaces "par le haut" nous avons en effet l'habitude de les voir toujours d'en dessous, du coup l'identification n'est pas toujours évidente.
C'est marrant que tu lises la maison aux esprit d'Allende, en fait dans l'avion de retour du Chili, j'ai échangé avec un couple d'architecte parisien (je ne savais pas qu'ils étaient parisiens sinon je ne leur aurai pas parlé) mon livre qui parlait des relations Irlande/IRA contre ce bouquin. Tu t'attaques à un gros morceau courage, m'enfin j'y suis arrivé donc tu peux le faire c'est pas le Pérou non plus !!
Thieu

Anonyme a dit…

Gracias por las Fotos des Condores!
Fuimos tambien a Cusco y el Inti Raymi, pero tus Fotos son mejor que los de nosotros. Du eres un buen Fotografo! Volvemos a este Pagina para ver los otros Lugares de tu viaje
Daniel y Nina, los suizos
chao, suerte