dimanche 25 mars 2018

Kathmandou effervescente

 

Un petit temple au milieu d'un carrefour

Voilà bientôt 3 ans que j'ai fait ce voyage et faute de pouvoir me connecter facilement sur place et de flemme depuis mon retour je n'avais pas pris le temps de vous le raconter. La première partie sur Kathmandou avait été commencée sur place et donc pas mal détaillée, je vais essayer d'être plus succinct pour le reste...

Rickshaw
Je ne vais pas vous faire le détail du trajet de la Tour d'Aigues à la capitale du Népal, ça risque d'en faire râler certains. Juste pour dire, je me suis levé avant le soleil l'ai vu se coucher sur Istanbul et se lever a nouveau depuis l'avion sur Kathmandou.
Kathmandu vue d'en haut
Première chose, négocier le taxi pour ne pas se faire enfler plus que nécessaire. J'ai été brieffé par Mickaël, globe trotter avec sa femme Hanna il y était allé lui aussi. A l'auberge, Deepak, le gars qui m'a accompagné dès la sortie de l'aéroport essaie de me vendre ses services pour le tour que je voudrais faire dans la vallée du Khumbu en attendant que ma chambre soit nettoyée (éh oui il est à peine 8h du mat'). Malgré le fait qu'il veuille me vendre sa compagnie il n'insiste pas et dit comprendre que je passe en priorité par le guide qui m'a été conseille par Maryse et Gérard, les parents de Matthieu (enfin, je ne lui ai pas dit que c'est Maryse et Gérard eux même qui me l'ont conseillé, il ne les connait pas). Pendant que nous parlons un tuyau est amené à travers le hall d'entrée, c'est le ravitaillement en eau par camion. "Il y a des problemes d'eau à Kathmandou" me dit Deepak. Quand la chambre est enfin libre vers 9h, je m'effondre sur le lit. J'ai du dormir deux heures dans tout le voyage et vu que j'en avais dormi seulement 3 ou 4 la veille c'est pas top.

 
Je m'accorde donc 1h30 de sommeil réparateur et pars ensuite dans les rues de Thamel le quartier touristique par excellence : des magasins de souvenirs de partout et des gars qui vous proposent leurs services de guide en montagne. Mais le plus fascinant dans cette ville c'est... c'est... le bruit, la circulation, les odeurs, le labyrinthe, les échopes tout ça à la fois. Les rues sont étroites et les voitures et les motos ont du mal à se croiser au milieu des piétons et des nids de poules (même si je n'ai vu que des pigeons et des canards). Alors les voitures klaxonnent aux piétons pour leur dire qu'elles arrivent mais les locaux se poussent quand ils veulent et les motos klaxonnent aux voitures et aux motos pour leur dire de les laisser passer. Un bruit je vous dit! Et qui dit circulation dit pollution, l'air âcre prend la gorge et les odeurs d'encens qui brûle devant les boutiques mélangé à la poussière n'arrange rien à la sauce.
Une des nombreuses places
Bien sûr il y a aussi les vendeurs ambulants. J'arrive assez facilement à m'en débarrasser d'autant qu'ils ne sont pas trop insistants. Un d'eux me regarde avec insistance et m'appelle son ami. Il croit avoir reconnu un ami francais (ou c'est ce quil veut me faire croire). Il vend des flutes en bambou. Un peu chérot quand même. Si je lui en prends une je serai sa premiere vente et ça lui portera chance pour la journée (il est presque midi quand même). Je discute un peu avec lui, c'est l'heure de manger et on en parle. Je lui propose de lui offrir le repas s'il m'amène dans un restau pas pour touristes (les prix que  j'ai vu me semblent un peu élevés), il est d'accord tout de suite. On se retrouve dans un petit restaurant indien, plutot bon et pas cher (4 euros 50 pour deux). Rencontre des cultures : j'utilise ma fourchette, il mange avec sa main droite et mache la bouche ouverte.
Une rue de Thamel
 
Il est musicien en Inde, il jouait dans un groupe. Pourquoi est-il venu ici? Je ne sais pas trop. Il m'accompagne ensuite pour trouver un endroit ou téléphoner à Srijan le guide que je dois contacter. Rendez-vous est pris pour 15h. Au final il me "donne" une petite flute en échange d'un petit quelque chose... et compte me revoir apres ma randonnée pour m'enseigner. Je remonte vers mon hôtel pour retrouver Srijan. Enfin j'essaie... je ne sais plus où je suis. 
Pas un nom de rue et avec toutes les pancartes d'hôtels et de magasins difficiles d'en prendre une pour repère. Je mets plus d'une heure à retrouver mon chemin. En fait je n'étais pas loin, je tournais autour. Pour me retrrouver j'ai pris la carte approximative du Lonely Planet (mon guide) J'avais repéré une pancarte d'un hôtel pas loin du mien et j'ai suivi la carte. J'ai rarement autant galéré pour retrouver mon chemin. J'attends au pied de mon hôtel. Les rickshaws et taxis me demandent si j'ai besoin de leur service. Vers 15h Srijan arrive à moto. On se pose au petit restau d'à côté pour discuter. Il parle plutôt bien francais avec les fautes classiques de masculin feminin et quelques accords mais c'est tout.
En fait ses prix sont un peu plus élevés que ceux annoncés par Deepak car il faut payer le billet d'avion au guide pour Lukla (alors que ceux de Deepak sont déjà sur place) et il verse un peu plus au guide. Par contre comme je l'ai prévenu trop tard il est déjà pris par une autre course et ne pourra pas m'accompagner. Il me propose d'aller avec eux mais j'ai vraiment envie de voir l'Everest et sa course est dans le Langtang, plus à l'ouest. Du coup il me propose un autre guide d'une agence de son ami. On se donne rendez-vous demain matin pour aller les voir. Il me conseille d'aller voir Durbar Square cet après midi, l'ancien palais et les temples royaux. On descend dans cette direction en ayant bien pris soin de noter des repères pour le retour. Mon hôtel est en face de cette grande porte en arc sculptée et après la banderole de la nouvelle année (le nouvel an népalais se fête le 14 avril et ils sont en 2072). De toute façon il faut monter et si j'arrive à la grande route poussiéreuse je dois faire demi tour.
Un lavoir dans Kathmandou
Srijan me descend donc à moto vers la vieille ville et me laisse à une sorte de rond point avec un kiosque au milieu. J'avance dans les rues, à un moment j'aperçois un stuppa au bout d'une petite rue. Cette place n'est pas accessible aux véhicules et tout y est plus calme. Les enfants courent apres les pigeons pour les faire s'envoler, comme partout. Je fais quelques photos. Un guide me branche, je lui dis que j'ai déjà trouvé mais on parle tout de même un petit moment, il me montre des photos de là ou je vais aller sur son téléphone. J'ai l'impression que les gens ici ne sont pas là que pour essayer de te vendre leur truc. Ils peuvent discuter juste pour le plaisir de faire découvrir leur pays. Ils savent que le tourisme est important pour eux et n'ont rien contre les touristes. J'ai l'habitude de dire bonjour ou de sourire à quelqu'un qui me regarde alors parfois je peux tomber sur quelqu'un qui essaie de m'arnaquer et parfois je peux tomber sur quelqu'un qui a juste envie de parler ou de me rendre mon sourire.
 

 
Je dois reconnaitre que le sourire des népalaises est très joli. En fait de népalais, il y a si j'ai bien compris, 150 ethnies au Népal et presque autant de visages : certains ont des têtes de nepalais comme on les imagine, d'autres plus indiens, mongols ou plus typés japonais ou même marocains. Les vêtements aussi sont très variés, ça va de "l'occidental" aux saris colorés des indiens venus des plaines du Téraï. Un peu de géographie : le Népal n'est pas juste constitué de montagnes. Les plaines du Téraï se trouvent au plus bas à 70m d'altitude, il y fait un climat tropical chaud et bien sur les montagnes culminent à 8848m avec le Mont Everest ou Sagarmatha en Népalais ou Chomolungma en Tibétain. Kathmandou se trouve à 1400m environ et en ce moment il y fait à peu près la même température que quand je suis parti de chez moi soit 20-25 degrés la journée.

Le soir il pleut un peu du coup je ne m'éloigne pas et mange à côte de l'hôtel. Premier plat typique, des Momos : sorte de chaussons farcis de viande, légumes ou parfois pomme de terre. On peut les faire à la vapeur ou frire. Pour la famille ça ressemble aux Varinkis d'Anouchka avec les petits plis. Ca pique un peu. La bouffe doit être épicée ici.
Je n'ai pas dormi ou presque pendant mon voyage, je suis mort. Je me couche à 20h et à 20h20 je m'endors. Je me réveille le lendemain à 8h ! Je crois que je n'ai pas dormi autant depuis mes 4 ans!
 
Dans la matinée, à l'heure prévue, Srijan vient me chercher pour aller à l'agence d'un de ses amis. Le guide qui va m'accompagné est là aussi. Un petit homme (plus petit que moi, oui ça existe), discret, assis dans un coin et qui écoute la conversation. Le séjour en montagne est planifié avec les différentes étapes. Lundi vol de Kathmandou à Lukla puis Lukla-Phakding; Phakding-Namche Bazaar; journée d'acclimatation à Namche Bazaar; Namche Bazaar-Phortse Tanga; Phortse Tanga-Machhermo; Machhermo-Gokyo; journée d'excursion à Gokyo, ascension du Gokyo Ri (5380m), retour : Gokyo-Machhermo; Machhermo-Khumjung; Khumjung-Phakding; Phakding-Lukla; et un jour de rab à Lukla des fois que l'avion ne puisse pas décoller à cause de la météo. Le truc c'est que je n'ai pas l'argent sur moi pour payer tout de suite, je n'ai pas pris de liquide en France (ni euros, ni dollars). Je pense pouvoir en retirer directement dans une banque comme je faisais pendant mon tour du monde pour les grosses sommes. Sauf que aujourd'hui c'est samedi et le samedi est jour de fermeture au Népal, notre dimanche quoi... Au distributeur je ne peux retirer que 10 000 roupies soit environ 100 dollars. Et ensuite ma carte est soit disant bloquée. On passe à une banque ouverte mais on me dit que ma carte n'est pas bonne pour retirer. On retourne à l'agence pour voir si je peux faire un virement pas internet sur le compte de Srijan. C'est un peu inconfortable comme situation, je ne peux pas payer. Srijan et son ami parlent en népalais et je n'y comprends rien, qu'est-ce qu'ils peuvent bien se dire? Je sens que je vais devoir annuler mon séjour à la montagne... une autre solution, je propose de payer moi même les billets d'avion à l'agence d'avion, ça fera une partie de réglée et demain on ira dans une banque pour retirer directement au guichet... si ça marche. Mais ça devrait. Srijan ne peux pas rester avec moi aujourd'hui, il doit raccompagner un groupe de français qu'il a accompagné en montagne. Il me dépose au nord du Swayambunath. C'est un temple érigé au sommet d'une colline dans Kathmandou. En fait la colline entière est sacrée, toute la base de la colline est entourée de moulins à prière que les passants font tourner dans le sens des aiguilles d'une montre.
Un petit arrêt a l'entrée haute pour voir les trois bouddhas géants dorés puis Srijan me dépose un peu plus loin dans la descente près d'un escalier, je n'aurai qu'à remonter un peu pour arriver au temple proprement dit. On se donne rendez-vous pour le lendemain. Des gens sont attroupés autour d'un petit bassin. Ils se livrent à un jeu d'adresse : le but est de lancer des pièces dans le bol tenu par un bouddha debout. Ca doit porter bonheur. Au sommet de la colline autour du grand stuppa les fidèles font tourner les moulins, sonner les cloches et bruler de l'encens. Plusieurs petits autels et temples permettent de prouver sa foi. On a une belle vue sur la ville. On dirait qu'elle est faite de Légo. Swayambunath est aussi appelé le temple des singes car plusieurs familles de macaques rhésus peuplent cette colline. Je passe un long moment au milieu des temples à faire des photos, c'est un peu le premier endroit authentique que je visite en fait. Le premier contact avec la culture népalaise. Outre les fidèles et quelques marchands il y a aussi beaucoup de gens venus admirer la vue et profiter du calme des lieux. Ils se prennent en photo et profitent de ces instants entre amis, en famille. Je redescends par l'escalier est, en pierre, abrupt et certainement éprouvant à la montée. Je pourrais prendre un taxi pour faire le kilomètre et demi qui me sépare du centre ville mais  j'aime bien marcher, ça permet de mieux voir la vie des locaux, la vie hors des sites touristiques. Mais il fait un peu chaud à marcher en plein soleil et je ne sais pas trop où je vais. 
Durbar square à Ktm
Ce dont je me souviens c'est que je dois traverser le pont au dessus de la rivière, cette rivière noire aux berges couvertes de déchets et à l'odeur d'égout. Le tout à l'égout n'existe pas encore visiblement et les népalais ont la fâcheuse habitude de jeter tout au sol. L'écologie est une préoccupation de pays riches. Je retrouve finalement le centre ville et notamment Durbar Square : le quartier des temples et anciens palais royaux. Beaucoup de monde en ce samedi, les gens sont assis sur les marches des temples. 
Durbar square à Ktm
En fait de marches ce sont plutôt les grades de sortes de pyramides qui soutiennent des pagodes. Certains vendent des fleurs pour faire des offrandes, d'autres brulent des bâtons d'encens, les enfants jouent au milieu des places. Pas de voitures ici. Une procession passe en fanfare. A l'abri d'un autel une jeune artiste peint la façade du palais d'en face.
Durbar square à Ktm
Pour terminer cette journée de marche je vais me mettre au calme dans le jardin des rêves. Un jardin inspiré des jardins européens. Derrière les hauts murs règne un calme apaisant, le jardin paysagé avec son bassin et ses recoins discrets se prête au repos. Des matelas et coussins sont à la disposition des visiteurs. C'est le premier endroit  vert que je vois ici. Deux jeunes filles posent sous l'objectif d'un ami, deux petites filles courent dans l'herbe, un homme lit sur un banc, un couple d'amoureux s'est isolé derrière un mur prévu à cet effet et quelques touristes sont assis aux tables des bars. J'y reste presque deux heurex, jusqu'à la tombée de la nuit. Ce soir je mange mon premier dhal bat, plat typique népalais : du riz, du dhal (une soupe de lentille) et différents accompagnements tels des pommes de terre avec un sauce rouge, des épinards, une autre sauce rouge, une viande par exemple mais ça change à chaque fois. Les russes à côté de moi ont pris la même chose et m'indiquent ce qui est vraiment épicé même si le serveur semblait dire que rien ne l'est vraiment.  C'est ça la solidarité touristique!
Le lendemain dimanche on se lance dans le tour des banques vu que ma carte ne veut toujours pas me donner d'argent au distributeur. 

Durbar square à Ktm
Super aujourd'hui c'est dimanche, demain lundi ma banque est fermée et je ne pourrai donc pas les appeler pour essayer de régler ça si ça ne marche pas. moi qui comptais partir demain, j'espère ne pas devoir tout annuler. Mais allez, je monte derrière Srijan sur sa moto et nous voilà repartis dans la circulation kathmandesque(-douse-daise?). Première banque ma carte n'est pas valable mais si on va à la maison mère ça devrait aller. Maison mère, ma carte n'est pas acceptée non plus, on change de banque, mon guide (lonely planet) semble dire que celle là accepte les visa. Raté! Bon je suis dans la m... Deux coups de téléphones de Srijan  et on tente le plan B. On retourne à l'agence des billets d'avion. Enfin, à l'hôtel d'à côté puisqu'ils partagent le sabot de la carte bleue. Le deal c'est : je paie le reste de ma facture plus le montant nécessaire à l'argent liquide dont j'aurai besoin pour mes frais en montagne. L'hôtel ou l'agence (j'ai pas bien compris qui je payais en fait) font un chèque au gars de l'agence avec laquelle je pars, la somme sera provisionnée dans la semaine. 
Le jardin des rêves
Le gars de l'agence du guide retire du liquide et me verse une partie pour mes frais c'est simple non! Par moment je me demande si je ne suis pas en train de me faire dépouiller et par moment je me demande si ma banque ne va pas aussi bloquer cet "achat" du coup quand je vais rentrer je risque de me retrouver avec un comité d'accueil qui voudra me faire la peau pour encaissé son dû. Oui je me fais des films parfois. 


Pour le moment tout est réglé et tout le monde est content.
Du coup Srijan m'amène faire le touriste à Patan, une petite ville à quelques kilomètres de Kathmandou. C'est la ville des arts et des temples. Outre son Durbar square, puisque c'était aussi une ville royale, Patan compte une multitude de temples et autels dans toute la ville.



Beaucoup de magasins d'instruments de musique, de mandala et objets artistiques dans cette ville culturelle. Nous mangeons dans un petit restaurant qui surplombe Durbar Square. Srijan m'explique que les fenêtres ajourées tels des moucharabiehs (voyez sur la photo ces fenêtres) servaient au roi et aux nobles à observer les femmes sans être vus. Pendant ce repas il m'explique beaucoup de choses sur son pays, les us et coutumes : la tika, le point rouge sur le front des hindouistes pour porter chance, les femmes mariées portent du rouge, les veuves du blanc.
 Les mœurs changent un peu mais les mariages entre castes et même ethnies différentes sont encore compliqué. Et en cas de difficulté pour trouver une femme les hommes peuvent toujours recourir au mariage arrangé. Srijan ne l'exclut pas pour lui s'il ne trouve pas une femme "naturellement". Nous visitons cette ville riche en temples. Je pose même devant une statue de Garuda avec les deux enfants d'une femme à sa demande.
Petite leçon d'hindouisme :
Shiva, le plus grand dieu des hidouiste, a créé Bhrama, le créateur, Vishnu ou Bishnu l'opérateur qui s'occupe de la croissance des plantes, des animaux et des hommes.
Shiva a gardé la partie destruction (qui fait partie de la vie selon les hindouistes) dont personne ne voulait mais il peut aussi laisser la vie. Parvathi sa femme est un peu plus colérique et impulsive, elle veut tout détruire et tuer et n'est pas facile à calmer. Son autel est le lieu de crémation de bougies et offrandes pour éviter son courroux.
De retour il nous faut faire de l'essence mais les quelques stations sont souvent à court de carburants. L'Inde fait parfois de la rétention de marchandises pour peser sur le Népal.
La circulation n'est pas très rapide mais être passager d'une moto est plutôt éprouvant. Srijan double un bus un peu lent, mais sa moto n'est pas très rapide non plus avec nos deux poids et un camion arrive en sens inverse... nous passons entre les deux.
Petit arrêt à Pashupatinath, le temple de Shiva le plus important du pays. Des crémations ont lieu tous les jours ici. Je ne sais pas trop pourquoi mais je n'ose pas rentrer dans ce grand complexe templier. j'y reviendrai peut-être plus tard...
De retour je demande à Srijan de me laisser près d'un marché. Tous les jours, les petits producteurs viennent vendre leurs fruits et légumes sur la place de ce quartier auxquels se mêlent des marchands d'épices et les chalands.
Dans les rues, les mini-boutiques sont souvent spécialisées dans un seul type de marchandise : casquettes, casseroles, tongs, colliers et chapelets, etc... J'aime beaucoup ces ambiances et y vient volontiers m'imprégner de l'ambiance d'un pays.
 
 



 










Le soir couché 22h, il faut se lever à 4h50 demain... Départ pour Lukla et les pentes de l'Himalaya.
Une dernière photo de ma tête avant l'aventure, on ne sait jamais si je me faisais enlever par le Yéti, ou pour voir ma barbe dans 10 jours


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