Mon amie suisse que je n'avais pas vue depuis deux jours. Elle me voit et rentre pour manger avec moi. Enfin un peu de compagnie. Je finis mon repas avec Simone, puisque j'apprends enfin qu'elle s'appelle Simone. Nous discutons un peu de ce que nous avons fait ces derniers jours. Elle n'a pas trop mangé et ne s'est pas senti la force d'affronter le volcan. C'est peut-être plus raisonnable, parce qu'il vaut mieux être en forme.
Nous nous séparons vers 23h30. Je tombe comme une souche et dors jusqu'à 8h30. Je prends tranquillement mon temps, aujourd'hui c'est repos. En sortant du camping je tombe sur Simone qui se promenait par là. Je lui avais dit de venir voir le marché aux fleurs mais elle ne l'a pas trouvé. Nous y allons ensemble. Ces fleurs que j'avais vu samedi sont étranges : vues de loin elles ressemblent a de vraies fleurs mais de près on se rend compte qu'il y a quelque chose de pas normal. D'abord elles n'ont ni étamine ni pistil et puis elles ont un aspect un peu figé. En fait en les touchant on constate qu'elles sont faites de bois. De copeaux de bois habilement taillés et agencés pour donné cet aspect quasi naturel aprés un coup de peinture. On s'y casse les yeux. La dame d'une des boutiques m'avait dit que c'est unique au monde. Peut-être. Apres une balade au petit port et la recherche en vain d'empañadas napolitaines (un régal que j'ai pu tester à Esquel) nous échouons sur la terrasse d'un petit restaurant ou nous mangeons une empañada géante chacun (au saumon pour moi). Pour le dessert la jeune (et jolie) serveuse francaise me convainc sans trop de mal de prendre un Küchen poire coing. Ce gâteau dont la pâte est farcie d'amande a un coeur à la poire et est recouvert d'une couche de pâte de coing. Ca n'est pas tres léger d'accord mais c'est un régal pour les papilles! Nous nous séparons aprés nous être encore souhaité une bonne chance pour la suite de nos voyages comme c'est la coutume au Chili. Je retourne passer une petite heure sur la plage, regarder un dernier coucher de soleil et admirer une derniere fois le volcan. Il faut que j'aille manger; il est 19h30 et mon bus est a 21h. Je suis le seul dans la salle non fumeur, un groupe de jeunes entre amené par l'un d'entre eux, mais d'autres lui font remarquer qu'ils préferent aller côté fumeur pour pouvoir assouvir leur plaisir. Lui leur fait remarquer en riant qu'il ne fume pas, il les suit tout de même a côté. Il doit falloir être bien accro pour préférer son petit plaisir a la santé de son ami... Je sors du restaurant a 20h30, j'ai à peu prés 10 minutes pour aller au camping, autant pour revenir et il me faut récupérer mon linge sec et mon sac. J'arrive finalement au terminus a 20h55 un peu en sueur d'avoir marché au pas de course avec mon gros sac le long des avenues Brasil et Palguin que je connais maintenant par coeur ou presque. Me voilà parti pour 10h30 de bus; demain je vais accueillir Matthieu à l'aéroport de Santiago. Il arrive a 7h50 et moi a 7h30, le temps qu'il passe la douane et récupère ses bagages; je devrais être là...
PS : ce texte comporte certainement quelques erreurs d'accent de plus que d'habitude mais c'est dû au fait que l'ordi sur lequel j'ai tapé le brouillon n'avait pas les accents aux endroits qu'indiquaient les touches et je n'ai jamais pu trouver l'accent grave. Avant de publier le message depuis un autre ordi j'ai essayé de rectifier le tir mais j'ai dû faire des oublis, désolé. Je vous mets quelques accents graves que vous replacerez aux bons endroits ```````.
1 commentaire:
C'est si petit que ça le Chili que tu tombes toujours sur la même nana ? Ou alors elle te suit....
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