Suite à une demande je vais préciser un peu plus où se situent les lieux que je visite. Parce que c'est vrai qu'on ne les localise pas trop depuis la France et comme parfois je fais de long trajet tout n'est pas trés proche. Nous sommes donc à Humahuaca, il est 14h30 et nous atterrissons dans l'hôtel churrita conseillé par Jésus. Quand Jésus vous conseille un hôtel vous l'écoutez. Nous faisons un petit tour dans ce village qui commence à se vider de ses touristes et allons prendre le billet de bus pour demain à Iruya.
De retour nous n'avons pas grand chose à faire, nous nous posons sur un banc quand deux petites filles d'une dizaine d'années habillées du même jogging d'un club de sport viennent nous demander où se trouve le marchand de glace. Par chance je l'ai vu et le leur indique. Mais leur habit nous a interpelé et d'autres enfants portent des survêtements assortis et jouent avec un ballon de basket. Guidés par les cris nous arrivons au gymnase où se déroule un tournoi de basket avec les deux ou trois villes alentours.
Aprés un match d'ouverture joué par les garcons d'une quinzaine d'année nous assistons à la cérémonie d'ouverture avec défilé des équipes, lever de drapeau et hymne national. Les matches s'enchainent ensuite en commencant par les filles les plus jeunes (6 à 8 ans) puis les garcons du même age et ainsi de suite les matches défilent alternant garcons et filles d'ages de plus en plus avancés pour finir par celles que nous croyons les mamans ( et qui le sont sûrement puisqu'une allaîtait son enfant avant de jouer). Nous sommes restés là de 18h à 23h! Jamais nous n'étions allé voir un match de basket de notre vie et là nous sommes restés 5h. Certains enfants étaient des phénomènes, un d'eux à marqué plus de 90% des points de son équipe. On s'est bien amusé. Le soir dans notre dortoir il n'y avait qu'un argentin : Omar, en partie italien d'origine il parle lentement et nous le comprenons plutôt bien. Le lendemain matin il fait frais dans le petit patio de l'hôtel mais nous déjeunons vite et partons prendre le bus. Au fur et à mesure des arrêts dans le village le bus se remplit les bagages vont sur le toit : des sacs, des vélos, des cartons.
Et tout ca redescend aux arrêts demandés par les gens. Parfois le bus s'arrête au milieu de nulle part et laisse un père, ses deux petites filles et un vélo au bord de la route. Mais où peuvent-ils bien aller? quelqu'un va venir les chercher? c'est le mystère de ces pays, il nous semble qu'il n'y a rien et peut-être qu'au bout de cette piste, derrière cette colline il y a un village, un hameau, une maison...et surtout de quoi peuvent bien vivre les gens dans ces montagnes arides où nous ne voyons pas même un mouton? Au détour d'un virage devant nous je vois un 4*4 semblable à celui que Christian (le Hyérois) partageait avec les canadiens à Cafayate. Serait-ce eux? J'en ai la confirmation quelques kilomètres plus loin quand un véhicule arrêté ralenti un peu le trafic déjà trés lent sur cette piste défoncée qui parfois emprunte le lit du ruisseau. Peu avant le col le 4*4 est arrêté et je leur fais signe tout étonné de me voir là Christian me réponds.
Aprés un match d'ouverture joué par les garcons d'une quinzaine d'année nous assistons à la cérémonie d'ouverture avec défilé des équipes, lever de drapeau et hymne national. Les matches s'enchainent ensuite en commencant par les filles les plus jeunes (6 à 8 ans) puis les garcons du même age et ainsi de suite les matches défilent alternant garcons et filles d'ages de plus en plus avancés pour finir par celles que nous croyons les mamans ( et qui le sont sûrement puisqu'une allaîtait son enfant avant de jouer). Nous sommes restés là de 18h à 23h! Jamais nous n'étions allé voir un match de basket de notre vie et là nous sommes restés 5h. Certains enfants étaient des phénomènes, un d'eux à marqué plus de 90% des points de son équipe. On s'est bien amusé. Le soir dans notre dortoir il n'y avait qu'un argentin : Omar, en partie italien d'origine il parle lentement et nous le comprenons plutôt bien. Le lendemain matin il fait frais dans le petit patio de l'hôtel mais nous déjeunons vite et partons prendre le bus. Au fur et à mesure des arrêts dans le village le bus se remplit les bagages vont sur le toit : des sacs, des vélos, des cartons.
Et tout ca redescend aux arrêts demandés par les gens. Parfois le bus s'arrête au milieu de nulle part et laisse un père, ses deux petites filles et un vélo au bord de la route. Mais où peuvent-ils bien aller? quelqu'un va venir les chercher? c'est le mystère de ces pays, il nous semble qu'il n'y a rien et peut-être qu'au bout de cette piste, derrière cette colline il y a un village, un hameau, une maison...et surtout de quoi peuvent bien vivre les gens dans ces montagnes arides où nous ne voyons pas même un mouton? Au détour d'un virage devant nous je vois un 4*4 semblable à celui que Christian (le Hyérois) partageait avec les canadiens à Cafayate. Serait-ce eux? J'en ai la confirmation quelques kilomètres plus loin quand un véhicule arrêté ralenti un peu le trafic déjà trés lent sur cette piste défoncée qui parfois emprunte le lit du ruisseau. Peu avant le col le 4*4 est arrêté et je leur fais signe tout étonné de me voir là Christian me réponds.
Mais quelle est la probabilité de tomber plusieurs fois sur les mêmes personnes à des centaines de kilomètres de distances et dans des coins aussi reculés. Passé le col (annoncé à 4000m) le paysage change du tout au tout, les montagnes prennent des couleurs rouge, orange, jaune comme si un peintre avait décidé de mettre des coups de pinceau sur ces sommets de pure pierre. Sur les plateaux qui dominent la vallée profonde se dessinent enfin des champs aux couleurs plus vertes. Ils ne sont pas immenses mais ils doivent permettrent un peu de vie aux habitants des petits villages que nous pouvons voir. La descente au fond de la vallée se fait par une route tortueuse qui met parfois le bus au dessus du vide. Certaines touristes ne manquent pas de faire entendre leurs cris à cette occasion. Après une longue descente nous arrivons enfin en vue d'Iruya petit village accroché à la montagne et qui s'ouvre au tourisme. Pour preuve nous sommes encore sollicités par des gérants d'auberges qui nous demandent pourquoi nous ne dormons pas là. Donc pour ceux qui voudraient passer par là sachez que tout est là pour vous accueillir et que vous pouvez même rejoindre la Bolivie avec une connexion du premier bus matinal. Nous montons en haut du mirador, là je me sens un peu faible : ce n'est pas l'altitude nous sommes à moins de 3000m, plutôt la faim.
Depuis le mirador on peut voir le stade de foot où se déroule un tournoi du même type que celui de basket la veille. Christian, Nelly et leurs amis (dont je ne me souviens plus le nom) nous rejoignent, nous parlons un moment et partons manger ensemble des empañadas succulentes débusquées par la maman et les enfants québécois. Ca va mieux. Nous attendons le bus de 15h dont le chauffeur est en train de changer une roue, sur un fil en contreras de la viande de mouton est mise à sécher au soleil . Le retour prend autant de temps que l'aller vu qu'il faut tout remonter mais la lumière a changé sur les montagnes et nous refaisons une série de photos. Le soir nous retrouvons Omar à l'hôtel, il nous mène manger dans un petit restaurant moins touristique. Un homme un peu éméché qui se dit infirmier (!) vient nous parler un moment et nous serre dans ses bras avant de partir, nous commandons un poulet frite chacun (menu unique), un chien vient se coucher sous la table et nous finissons le repas avec les petites filles de la patronne sur les genoux à dessiner des lapins et des éléphants. Beaucoup moins touristique comme ambiance mais pas moins intéressante. Nous rentrons nous coucher. demain direction la Bolivie.
3 commentaires:
Ca manque un peu de photos mais on ressent bien l'ambiance...
C'est bien de tout marquer au jour le jour pour pouvoir relire en revenant... je parie que vous aurez oublié les 3/4 des évè(é,ê,è ?)nements du voyage en cours de route...
Pensez à me ramasser quelques graines si vous en trouvez hein !
Bonne route.
On a le même 4x4 avec Dédé. Terrible!!!
Vu que le commentaire est posté avec plusiseurs jours de retard je ne sais pas s'il sera lu un jour. Mais je souhaitais juste apporter une précision (de taille). En effet le poulet n'était pas accompagné de frites mais de RIZ !!
Je me souviens encore de ta tête quand l'infirmier a commencé sa longue et chaleureuse étreinte et que tu esssayais gentiment de le repousser !! ;o)))
Thieu
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