mercredi 9 avril 2008
El Radal de siete tazas
Mercredi 2 avril, le bus entre dans Santiago, il n'est pas 7h. Je me dis que je ne serai pas aussi en retard que je le pensais : le chauffeur nous avait annoncé une arrivée à 7h30 alors que le billet disait 7h. Mais au fur et à mesure que défile la ville tentaculaire, avec ses immeubles d'affaires et ses maisons défraîchies je prends conscience de la taille de la capitale chilienne que beaucoup de gens m'avaient décrite comme "féa" (môche) et polluée du fait qu'elle est entourée de montagnes. Le quartier d'affaire que je traverse est plutôt joli avec même un golf pour que ces messieurs qui font tourner le monde puissent se détendre un peu entre deux marchés. Le bus arrive dans les quartiers plus populaires aux murs tagués, aux peintures de boutiques qui tombent en écailles et finalement au terminal d'Alameda. De là je prends un bus pour l'aéroport à 7h45, Matthieu arrive à 7h50... 8h05 j'arrive, je rentre dans le terminal, une foule de gens attend devant la sortie dont beaucoup avec des pannonceau portant le nom de la personne attendu. Je n'ai pas eu le temps d'en faire un pour Matthieu. Alors que j'avance un peu de l'autre côté de l'attroupement j'aperçois une bouille familière. Matthieu est là, il vient de sortir. J'aime quand un plan se déroule sans accroc. alors qu'il retire de l'argent le guichet qu'occupait un couple d'anglais quelques minutes avant se met à sonner. Ils ont oublier la carte. "Voulez vous faire une autre opération?" demande la machine. J'appuie sur non et je cours dehors pour leur rapporter.
Nous prenons le bus pour revenir à Alameda et partir le plus tôt possible de la ville. Certains critiquerons cette façon de fuir la ville qui a certainement de jolis coins à offrir mais nous ne sommes pas des férus de ville alors si vous voulez en savoir plus, allez-y ou connectez vous sur un site de Santiago.
Nous attrapons au vol un bus pour Curicó. De là un bus pour Molina et en attendant le bus de 17h nous mangeons un bout sur la place centrale. Autour de la fontaine des enfants reçoivent un cours en plein air (photo du haut). Le bus pour le parc est un vieux ravan et laisse passer la poussière de la piste que nous prenons. De nombreux enfants sortant de l'école prennent ce bus et animent un peu ce voyage de plus d'une heure trente. Une sorte de calvaire pour Matthieu qui sort de 13h de vol. Derrière nous sur les places du fond, une petite famille chilienne avec une fille et un petit garçon semble projeter de camper aussi au vu de leur équipement. Et devant nous un couple d'anglais qui partagetn avec nous le fait d'être les seuls touristes du bus.
Je joue un peu avec le petit garçon, Juan Ignacio. Il est rigolo avec sa coupe au bol et son petit rire me rappelle un peu mes neveux. Ils me manquent parfois. Le camping est vide mais agréable, la propriétaire nous dit de nous installer, elle passera demain pour encaisser. La nuit se passe bien. Le matin nous sommes réveillés par le chant d'un coq qui fait le tour des tentes pour réveiller tout le monde. Quelques poules hantent le camping à la recherche d'une maigre pitance, les miettes de nos biscuits semblent leur convenir. Matthieu a des envies de poulet rôti et quand deux d'entre elles montent sur la table pour picorer les reliefs de notre déjeuner il se jette dessus et tout surpris en attrappe une (photo). Mais il la relâche à ma demande, nous ne mangerons pas de poulet au grill ce soir. La veille nous avions parlé avec Juan Pablo, la père de Juan Ignacio, pour essayer de nous unir pour avoir un moyen de locomotion pour aller au parc qui se trouve à 7km de piste mais apparemment il n'y a pas de possibilité.
En été il y a un bus toutes les heures mais là rien du tout.
Nous décidons de partir tous ensemble pour que le trajet soit moins difficile pour tous. Nous voilà donc partis sur le chemin poussiéreux avec Juan Pablo, sa très charmante épouse Ivana, la maline et espiègle Camila et le coquin Juan Ignacio. Et un chien qui nous suit tout le long. Il fait assez vite chaud et Juan Pablo est parfois obligé de porter son fils, mais personne ne se plaint et nous atteignons la première cascade : el velo de la novia (le voile de la mariée). Au bout de 2h30 nous arrivons un peu fatigués à l'entrée du parc avec un nouveau jeune chien qui nous accompagne depuis une ferme. Nous descendons au bord du ruisseau pour manger.
Matthieu est obligé d'aider le chiot à traverser. L'eau doit être à 12 degré mais cela n'empêche pas Juan Pablo de s'y plonger quelques secondes. Camila et moi n'y mettons que les pieds. Le repas est perturbé par les guêpes et quand nous partons, les anglais qui se réveillaient quand nous quittions le camping, arrivent. Matthieu est obligé d'aider à nouveau le chiot pour revenir du bon côté.
Juan Ignacio est fasciné par les jumelles de Matthieu et dès que nous faisons une pause il demande à regarder dedans. Je n'ai pas précisé mais le parc s'appelle ainsi parce qu'une des cascades présente une succession de sept bassins (photo pas très claire). Nous redescendons jusqu'au voile de la mariée et peu après nous réussissons à nous faire prendre en stop par un pick-up dans lequel nous montons tous sauf le gros chien qui n'a pas voulu qu'on l'attrape et le jeune que nous avons ramené à sa propriétaire à qui nous avons acheté du pain.
Pour pouvoir prendre une douche il faut que l'on demande que le gardien nous branche la bouteille de gaz pour le chauffe-eau. Les équipements ont été enlevés. Le soir Juan Pablo nous organise un asado (barbecue) avec de la viande achetée au minimarket du pont. C'est un régal! Nous prenons leurs adresses mail et leur numéro de téléphone parce que nous partons demain à Valparaíso et eux restent ici encore un jour. Mais ils habitent Viña del Mar à une vingtaine de kilomètres et nous essaierons de nous voir dimanche. Nous nous séparons après une accolade et les voeux de bons voyages qui me sont désormais coutumiers. Le lendemain réveil à 6h15 pour préparer le sac et attrapper le bus scolaire de 7h30. Il ne passe que deux bus par jour en cette saison : un le matin et un le soir. Quand je pense que ces enfants font tous les jours ce trajet d'une heure trente pour aller à l'école...
Nous attendons un peu à Curicó le bus qui va nous mener à Valparaíso ce soir. Valparaíso, port des cap horniers et prochain sujet à suivre avec les galettes costal, des galettes croustillantes à souhait. je mets un peu de pub on ne sait jamais ;-)) en lpus c'est vrai qu'elles sont croustillantes.
L'équipe au grand complet
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2 commentaires:
Super rencontres en effet.
C'est toujours enrichissant de pouvoir communiquer et échanger avec les gens du cru.Il vous reste à prendre des cours de cuisine pour nous ramener quelques spécialités.
Bonne continuation à vous deux.
Mam Sylvette
P.S : Messenger est installé, il ne nous reste qu'à pratiquer pour atteindre la maîtrise de cette application encore inconnue de nous à ce jour. Il aura fallu que notre fils parte au bout du monde pour que nous nous investissions un peu plus dans les technologies modernes !
il n y a que des gens sympa au chili ? bises a matthieu
:adre de dios ? :on clqvier vient de pqsser en QRTY sous l$effet d$une :ql@diction chilienne ?
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