Parc los glaciares

Me revoilà après quelques jours de silence, il faut dire que même si il y a des lieu où se connecter à internet un peu de partout la connection n'est pas toujours super et je n'ai pas toujours le temps de raconter mes aventures. Alors la dernière fois je vous avait dit que je devais aller à Ushuaïa, mais en fait en arrivant à Rio Gallegos après 18 h de bus on m'a dit qu'il n'y avait pas de bus avant 2 jours. Alors j'ai suivi Eugenio (l'italien que j'avais rencontré à Puerto Madryn) à El Calafate dans le parc los glaciares (Les glaciers pour ceux qui ne parleraient pas espagnol et qui ne voudraient pas faire d'effort). Nous nous sommes installé au camping et le soir nous nous sommes fait un barbecue (1kg pour deux ça passe bien tant la viande est bonne). Le lendemain nous sommes allé voir le glacier Perrito Moreno, alors ça c'est vraiment impressionnant! d'autant plus que pour 35 pesos de plus (8 à 9 euros) nous avons commencé par un tour en bateau. Le ciel était un peu nuageux mais dès qu'un rayon de soleil vient toucher le monstre la glace s'illumine d'un bleu incroyable. Ajoutez à ça les blocs de glace qui tombent de temps en temps dans un fracas du tonnerre et vous avez à peu près une idée de la sensation que ça peut faire.

Après le bateau il nous restait deux heures pour observer le glacier depuis les passerelles. Là, sans le bruit du moteur du bateau on peut entendre craquer la glace, il faut dire que le glacier avance d'un mètre par jour. Il perd une partie de cette glace quand des morceaux tombent mais il finit toujours par atteindre la pointe de terre en face de lui ce qui fait qu'à un moment le milieu du glacier est bloqué et tous les quatre ans environ se produit comme une explosion due à la

pression de la glace contre la roche et le cycle recommence. Quand nous y étions le glacier touchait la terre mais il n'a pas explosé, ça pourrait se passer dans quelques semaines. Quelques minutes avant de partir je suis redescendu sur les passerelles pour profiter une dernière fois du spectacle et c'est là que j'ai pu faire la photo d'un gros bloc de glace qui tombe (enfin, j'ai surtout la vague qui suit).

Le Fitz roy

En fin d'après midi nous sommes parti pour El Chalten un petit village au pied de la montagne Fitz Roy. Trois heures et demi de bus dont plus des deux tiers sur une piste caillouteuse mais ça n'empêche pas le chauffeur de rouler vite. Comme d'habitude entre deux villes séparées de 220km il n'y a rien, rien que des paysages grandioses parce que j ene l'ai pas précis´avant nous sommes maintenant dans les andes patagoniennes et si la côte atlantique de la patagonie ressemble à la camargue, là c'est plutôt une végétation rase mais sur des montagnes aux formes douces cisaillées par lécoulement des pluies avec en toile de fond les sommets des Andes proprement dites. Quand je dis qu'il n'y a rien entre les deux villes je mens un peu parce que nous avons fait une pause dans une sorte de salon de thè digne d'une petite maison de campagne anglaise. Alors que tout semble brulé autour, sans vie, la petite maison au bord d'une rivière au courant impétueux offre un carré de gazon vert

aux éventuels visiteurs. Et pour parfaire le portrait, une véritable basse court peuple ce lieu : poule et ses poussins, chat, chien, un veau et même un jeune guanaco que je n'ai pas pris en photo parce qu'il n'est pas sauvage du coup je n'en ai toujours pas! Arrivée à El Chalten dans une lumière crépusculaire magnifique qui a vite tourné à la pénombre. Quand nous descendons du bus il fait quelques gouttes mais le camping gratuit n'est pas très loin et nous avons vite fait de monter nos tente à l'abri des amoncellement de bois fait par nos prédécesseurs pour se protéger du vent. D'ailleurs il souffle déjà pas mal. Il a plu doucement une bonne parite de la nuit et la tente d'Eugenio pas vraiment faite pour ses conditions a un peu pris l'eau. Quand je sors de ma tente un type est là qui semble attendre quelqu'un. Je parle un peu avec lui, il est israëlien, il s'appelle Oren, il y a des dizaines d'israëlien ici en Patagonie, il m'explique qu'après leurs trois ans d'armée (deux pour les filles) 70% d'entre eux choisissent l'amérique du sud pour se changer les idées. Ils partent donc quelques mois plus ou moins en groupe et c'est vrai que nous allons en rencontrer un bon nombre. Le temps est couvert mais nous décidons tout de même de partir pour le mont Fitz Roy, le vent est toujours là mais nous arrivons rapidement à l'abri d'une forêt splendide faite d'un seul type d'arbre (dont je ne me souviens plus du nom). La ballade est superbe, nous arrivons au mirador face à la mythique montagne il se cache derrière un voile de nuages mais il semble vouloir nous en montrer un peu plus, nous continuons donc. effectivement à chaque détour de virage que nous pouvons le voir le Fitz Roy enlève un de ses voiles tel une jeune mariée intimidée pour sa nuit de noce.
Je vous ai mis à côté la photo du dessin du mirador parce que la jeune mariée ne s'est pas donné à nous cette fois. Nous sommes monté jusqu'au pied de la montagne, à la lagune de los tres (la dernière montée est super raide), nous avons vu le glacier aperçu le Poincenot (à part le Fitz Roy qui était le nom du capitaine du Beagle dan slequel était embarqué Darwin les autres sommet portent des noms français, peut-être tous aviateurs : St Exupéry, Guillemet, Mermoz). Le retour se fait en partie sous une pluie que le vent violent rend encore plus insupportable. Arrivés au village nous n'avons qu'une envie aller dans un bar pour nous réchauffer. Le soir petit resto, je mange une pizza que la serveuse disait être pour deux et nous profitons même de la séance cinéma du jeudi dans cet estaminet. Un film un peu nul mais qui aide pour apprendre la langue. Dans le bus du retour je suis assis à côté d'Alex (un américain d'après moi), il envisage de faire le Torre del Paine, nous aussi nous comptions y aller alors nous le ferons certainement ensemble.